Laurent Gbagbo, candidat du PPA-CI à l’élection présidentielle de 2025, a fait une déclaration importante ce dimanche 1er décembre 2024. Lors d’une visite à Gadouan, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, il a exprimé son intention de relancer l’économie populaire du pays. Selon lui, l’économie actuelle souffre d’une gestion qui ne bénéficie pas à la population, et il souhaite rétablir la circulation de l’argent comme avant. Pour Gbagbo, c’est cette circulation qui permet à l’ensemble de la société de prospérer.
Le candidat du PPA-CI à la présidentielle de 2025, Laurent Gbagbo, s’engage à redynamiser l’économie du pays.
Lors de cette rencontre avec les habitants de sa région d’origine, Laurent Gbagbo a salué le soutien dont il a bénéficié pendant son incarcération à la Cour pénale internationale (CPI). Il a également profité de l’occasion pour dénoncer la gestion économique du gouvernement actuel, qu’il a qualifiée de « morose ». Selon lui, l’économie actuelle privilégie une élite au détriment des populations les plus vulnérables.
« Nous avons vécu une époque où l’argent circulait et enrichissait tout le monde, même pendant les périodes difficiles », a-t-il rappelé. Gbagbo a insisté sur le fait que l’argent doit circuler pour permettre à chacun d’en profiter et pour garantir un enrichissement collectif. Cette critique s’adresse à la politique économique de l’actuel président Alassane Ouattara.
Le rôle de l’argent dans l’économie selon Laurent Gbagbo
L’expression « L’argent ne circule plus » a été fréquemment utilisée par les opposants au président Ouattara pour dénoncer une gestion économique perçue comme inéquitable. Face à ces critiques, le président Ouattara avait répondu que l’argent ne circulait plus parce qu’il « travaillait ». Gbagbo a rejeté cette explication, affirmant que « L’argent doit circuler. C’est en circulant qu’il enrichit chacun. »
En dépit de son investiture par le PPA-CI, Laurent Gbagbo fait face à un obstacle majeur : son inéligibilité. En effet, il a été condamné par contumace à 20 ans de prison pour des faits liés à la crise post-électorale de 2010-2011. Cette condamnation l’empêche actuellement de se présenter officiellement à la présidentielle de 2025.