Le fauteuil de Joan Laporta, président du FC Barcelone, tremble de plus en plus. Les tensions internes au club catalan atteignent un pic, alimentées par une série de dossiers non résolus et des résultats sportifs en dents de scie.
L’avenir de Laporta en jeu
Dans un communiqué publié dimanche, neuf groupes de l’opposition au sein du club ont réclamé à cor et à cri la démission de Laporta. Les motifs de cette demande sont multiples : l’échec des transferts de Dani Olmo et Pau Victor, la non-signature de Thomas Heurtel et une gestion jugée opaque de la situation financière du club. Une motion de censure est également envisagée, marquant une nouvelle escalade dans cette crise institutionnelle.
Les difficultés financières du Barça, héritées des précédentes mandatures, sont régulièrement pointées du doigt. Laporta est accusé de ne pas avoir réussi à redresser la situation et de manquer de transparence sur l’état réel des finances du club. « Laporta a promis de nous sortir du marasme économique, mais les résultats ne sont pas au rendez-vous », a déclaré un membre de l’opposition.
Si le Barça a réalisé un début de saison tonitruant, avec notamment une victoire 4-0 face au Real Madrid, les résultats se sont dégradés ces dernières semaines. Le club catalan a ainsi laissé échapper la première place de la Liga et pourrait se retrouver en difficulté en Ligue des champions. « Les résultats sportifs sont un reflet de la situation interne du club », estime un observateur.
La crise qui secoue le Barça n’est pas uniquement d’ordre financier et sportif. Les tensions sont également vives au sein du conseil d’administration et entre les différents groupes de supporters. « Le club a besoin d’un nouveau départ », clame un autre opposant à Laporta.
L’avenir de Joan Laporta à la tête du FC Barcelone s’annonce incertain. La pression ne cesse de monter et les prochains mois s’annoncent décisifs. Les socios, les supporters adhérents du club, auront le dernier mot lors d’un éventuel vote de censure.