Les pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) ont pris des mesures significatives pour renforcer leur collaboration dans le domaine de l’énergie. Ainsi, ils ont décidé d’installer une centrale nucléaire commune d’ici fin 2024.
L’AES veut renforcer leur collaboration dans le domaine de l’énergie
Les recommandations formulées lors de l’atelier de concertation des Sociétés d’électricité de l’AES, qui s’est tenu à Ouagadougou en février 2024, mettent en lumière la diversification du mix énergétique de la région. En plus de la centrale nucléaire, des projets tels que les centrales à charbon au Niger, les infrastructures de transmission électrique, les ressources hydroélectriques, les centrales éoliennes de grande puissance, et les usines de production d’équipements électriques montrent une approche holistique pour répondre aux besoins énergétiques croissants.
En effet, l’objectif à plus long terme d’avoir une centrale nucléaire opérationnelle d’ici 2034 indique une vision ambitieuse en matière de sécurité énergétique et de développement durable pour l’ensemble de l’Alliance des États du Sahel. Cette démarche collective montre également la volonté des pays membres de relever les défis énergétiques tout en favorisant une croissance économique inclusive dans la région.
En réalité, l’étude de préfaisabilité pour une centrale nucléaire commune représente une étape cruciale dans la transformation du paysage énergétique de l’Alliance des États du Sahel, ouvrant la voie vers un avenir énergétique plus sûr, plus propre et plus prospère pour tous les membres.