La République démocratique du Congo (RDC), a catégoriquement rejeté la demande de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) d’observer les élections générales.
Elections en RDC: la mission d’observation de la CAE persona non grata
La RDC, en préparation de ses élections générales prévues pour le 20 décembre, a rejeté la requête de la CAE pour observer le processus électoral, refusant ainsi la présence d’observateurs est-africains. Cette décision, suscitée par des raisons non spécifiées, élargit les divisions entre la RDC et la communauté régionale.
Cette décision des autorités congolaises, qui, pourtant, ont accordé l’autorisation à d’autres organisations régionales telles que l’Union africaine et la Communauté de développement de l’Afrique australe pour observer les élections, intervient après le refus de Kinshasa de renouveler le mandat de la Force régionale de la CAE, déployée pour stabiliser l’est du pays. Le président Tshisekedi a critiqué l’inaction de cette force régionale face aux activités des rebelles du M23.
Le différend entre le Kenya et la RDC s’est également intensifié, le président kenyan William Ruto refusant d’arrêter certains individus se présentant comme des dissidents congolais. Cette tension découle des déclarations faites par d’anciens responsables congolais à Nairobi, annonçant la formation de l’Alliance du fleuve Congo (AFC) regroupant neuf groupes rebelles, y compris le M23.
Malgré son statut de nouveau membre de la CAE depuis 2022, la RDC semble naviguer vers des relations tendues avec les membres de ce bloc régional, remettant en question sa loyauté et son engagement envers la communauté est-africaine.