Le 37è sommet ordinaire de l’Union Africaine s’est ouvert ce samedi 17 février 2024 à Addis-Abeba en Éthiopie. Ainsi, lors de cette cérémonie d’ouverture, le président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a été désigné par ses pairs pour assurer la présidence de l’organisation pour le compte de l’année 2024.
La Mauritanie prend les rênes de l’Union Africaine
La République islamique de Mauritanie est désormais à la tête de l’Union Africaine. Le président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a reçu les attributs du pouvoir pour diriger l’institution en cette année. En effet, la présidence de cette organisation étant tournante, elle est donc revenue à l’Afrique du Nord. Ainsi, les chefs d’État nord-africains ont décidé à l’unanimité d’accorder leur confiance à leur homologue de la Mauritanie pour conduire les destinées de toute l’institution continentale durant l’année 2024.
Reconnaissant de cette confiance qui lui a été accordée, le chef d’Etat mauritanien Ould Cheikh El Ghazouani, s’est dit être prêt à relever les grands défis du continent. Et il compte bien évidemment sur la contribution de tous ses homologues de l’Afrique pour pouvoir réussir cette lourde mission à la tête de l’Union Africaine. Le nouveau président de l’UA vient ainsi remplacer le président de l’Union des Comores, Azali Assoumani, qui assurait la présidence jusque-là.
Le 37è sommet de l’Union Africaine s’est ouvert sous le thème : « Éducation africaine pour le XXIe siècle : construction de systèmes éducatifs résilients pour accroître l’accès à une éducation inclusive, continue, de qualité et adaptée en Afrique ». Une thématique qui, pour le tout nouveau président élu, est d’une importance vitale. Car, à en croire Ould Cheikh El Ghazouani, l’éducation est un puissant levier pour tout développement durable. Et une bonne éducation contribuera à coup sûr à une réduction du chômage, de la pauvreté et la vulnérabilité.
A noter que la Mauritanie s’est d’abord longtemps montrée réticente à prendre les commandes de l’Union africaine, étant donné que le pays prépare l’élection présidentielle pour juin 2024.