La Côte d’Ivoire vient de franchir une nouvelle étape dans son exploitation pétrolière et gazière. Le gisement de Baleine, situé en eaux profondes, voit sa production s’envoler grâce au démarrage de sa deuxième phase. Cette avancée majeure devrait propulser le pays parmi les acteurs clés du secteur énergétique en Afrique de l’Ouest.
La Côte d’Ivoire, nouvelle puissance énergétique : Baleine en témoigne
Le gisement de Baleine, véritable trésor sous-marin, ne cesse de révéler son potentiel. Après le succès de la première phase, c’est au tour de la deuxième d’entrer en production. Les résultats sont au-delà des attentes : « La production de la phase 2 du gisement pétrolier Baleine atteindra 50 000 à 60 000 barils par jour contre 35 000 prévus », a annoncé Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement.
Cette hausse significative de la production de pétrole brut est accompagnée d’une augmentation de la production de gaz naturel. « Quant au gaz naturel, la production sera de 50 à 60 millions de pieds cubes par jour, contre une prévision de 40 à 60 millions de pieds cubes par jour », a-t-il ajouté.
Ces performances remarquables ouvrent de nouvelles perspectives pour le secteur énergétique en Côte d’Ivoire . La production cumulée des phases 1 et 2 de Baleine permettra d’atteindre un total de 75 000 à 85 000 barils par jour de pétrole brut et de 80 à 85 millions de pieds cubes par jour de gaz naturel.
« Ces performances au niveau du gisement Baleine porteront la production nationale d’hydrocarbures entre 82 000 à 92 000 barils par jour de pétrole brut et 315 à 320 millions de pieds cubes par jour de gaz naturel », a souligné le porte-parole du gouvernement.
À plus long terme, les ambitions sont encore plus élevées. « À l’horizon 2028, cette production nationale d’hydrocarbures atteindra 200 000 de pétrole brut et 450 millions de pieds cubes par jour de gaz naturel », a-t-il annoncé.
Ces résultats encourageants confortent le gouvernement ivoirien dans sa stratégie de développement du secteur des ressources extractives. « Cette avancée majeure illustre l’engagement de la Côte d’Ivoire à positionner le secteur des ressources extractives et énergétiques comme un levier de croissance soutenue et durable », a conclu Amadou Coulibaly.