En Côte d’Ivoire, la décision du Conseil national de sécurité (CNS) de dissoudre les associations syndicales dans les établissements scolaires et universitaires a provoqué de vives réactions au sein de la communauté étudiante. À cet effet, l’Association générale des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (AGEECI) dénonce une « violation flagrante et grave du droit des étudiants à se regrouper ».
Dissolution des syndicats estudiantins en Côte d’Ivoire : l’AGEECI dénonce une atteinte aux libertés
L’Association Générale des Élèves et Étudiants de Côte d’Ivoire (AGEECI) n’est pas d’accord avec la décision de dissolution des syndicats estudiantins. Les responsables de cette organisation y voient une atteinte grave aux libertés fondamentales garanties par la Constitution ivoirienne. Mais cette mesure, prise dans le cadre des enquêtes sur l’assassinat de plusieurs étudiants, vise officiellement à renforcer la sécurité dans les établissements scolaires, selon les autorités.
« Il s’agit d’un recul inacceptable des libertés et de la démocratie dans le milieu éducatif », a déclaré Diaby Mohamed Lamine, Secrétaire Général National de l’AGEECI avant d’ajouter que « cette mesure pourrait être perçue comme un prélude à une restriction plus large des libertés ».
Les syndicats étudiants jouent un rôle essentiel dans la défense des intérêts des étudiants, en participant à la vie démocratique de l’université et en faisant entendre leur voix sur les questions qui les concernent. Leur dissolution risque d’affaiblir la représentation étudiante et de limiter les possibilités de dialogue entre les étudiants et les autorités universitaires.
L’AGEECI appelle le gouvernement de Côte d’Ivoire à reconsidérer cette décision et à engager un dialogue avec les représentants étudiants afin de trouver des solutions durables qui concilient sécurité et liberté d’expression. Le syndicat invite tous ses membres à rester mobilisés pour une assemblée générale qui sera convoquée bientôt.