Fin du contrat de leasing de l’armée de Côte d’Ivoire concernant trois hélicoptères Airbus H125. Ces appareils, qui étaient utilisés par les Forces armées de Côte d’Ivoire, ont été retournés à leur propriétaire après avoir servi dans divers rôles militaires et civils sur le territoire ivoirien.
Côte d’Ivoire : Fin du bail pour les hélicoptères Airbus H125 !
Les hélicoptères Airbus H125, connus pour leur polyvalence et leur performance, n’étaient pas la propriété de l’État de Côte d’Ivoire, mais étaient loués pour renforcer les capacités opérationnelles de l’armée ivoirienne. Cette décision de rendre les hélicoptères intervient dans un climat de réduction visible des forces armées française dans le pays.
L’armée française, selon le Président Alassane Ouattara, va rétrocéder le 43e Bima à l’armée ivoirienne, signe d’un gain en autonomie de l’armée ivoirienne.
Côté français, le Président Emmanuel Macron a affirmé que les différents changements observés en matière de présence militaire française en Afrique obéissait à une stratégie de la France elle-même de se rendre moins visible sur le continent. Il a clairement fait savoir que des dirigeants africains, probablement le Président Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire inclus, ne souhaitaient pas forcément ce désengagement, pourtant présenter comme une volonté de souveraineté.
C’est dans la foulée de ces contradictions qu’intervient ce retour des hélicoptères H125 jusqu’alors en location à la société française Airbus. Avec cette restitution, la Côte d’Ivoire va repenser sa gestion de ses ressources militaires. L’État ivoirien pourrait envisager d’autres options pour renouveler ou diversifier sa flotte aérienne.
Le choix de la location des hélicoptères Airbus H125 avait permis à la Côte d’Ivoire de disposer rapidement de machines modernes sans les contraintes financières d’un achat direct. Ce qui lui permettait d’afficher l’image d’une armée équipée et forte.
Les raisons précises de cette décision n’ont pas été détaillées publiquement, ce qui laissera libre cours à diverses interprétations. On se demande si le pays va, comme ses voisins le Burkina Faso et le Mali, se lancer dans une nouvelle politique d’achat de matériels militaires moins couteux.