La Centrafrique vise une augmentation de son assiette fiscale. Elle se lance donc, dans la procédure de la digitalisation. Cette procédure favorisera, « l’identification de nouveaux contribuables », selon le ministère des Finances. Elle renforcera aussi, « la lutte contre la fraude et l’invasion fiscale » en Centrafrique.
Ce projet de digitalisation est financé par, le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD). L’accord de financement de ce nouveau projet, a été signé le 8 avril 2024 à Bangui. Le Représentant Résident du PNUD en Centrafrique, Jean Luc Stalon a expliqué, que ce projet va permettre à l’Etat Centrafricain, « de disposer des ressources nécessaires pour financer des projets en faveur des populations » en Centrafrique.
Il s’agit aussi, d’un soutien à l’Etat centrafricain dans le cadre « de la mobilisation crescendo des recettes » fiscales en Centrafrique, a expliqué Jean Luc Stalon. Et ce projet, va également couvrir les recettes non fiscales, a expliqué le Représentant Résident du PNUD en Centrafrique.
Et la cible de l’Etat Centrafricain dans le cadre de ce projet concerne, « la collecte des impôts fonciers », a indiqué le Ministre Centrafricain des Finances et du budget, Hervé Ndoba. Car selon lui, « la question foncière est très importante ». C’est pour cette raison, qu’elle doit avoir « une forte contribution dans le budget » national en Centrafrique, a expliqué Hervé Ndoba. Malheureusement a déploré le Ministre, la Centrafrique ne dispose pas d’outils nécessaires pour la collecte des impôts fonciers.
Hervé Ndoba se félicite, du lancement de ce projet. Il intervient selon lui au moment où, « le gouvernement est en train de travailler sur la révision du cadre législatif et réglementaire sur le foncier » en Centrafrique. Un nouveau cadre règlementaire qui va inclure, « la valorisation du potentiel fiscal » en Centrafrique, a indiqué le ministère des Finances.
Ce projet de digitalisation sera financé par le PNUD, à hauteur d’un million six cent mille USD (1 600.000 USD). Ce projet va faciliter, « l’instauration d’une relation de confiance avec le contribuable », a indiqué le ministère des Finances. Et pour cause, il implique « la simplification et la transparence des procédures électroniques » selon toujours, le ministère des Finances.
Pour mémoire rappelle le ministère, Le PNUD avait signé avec l’Etat centrafricain en 2023, une lettre d’accord d’un montant de 600 000 USD. Ce financement, avait permis au ministère des Finances, de mettre en œuvre certaines activités prioritaires sur la base de son plan annuel de travail en Centrafrique.