La CEDEAO n’est pas d’accord avec la Transition burkinabè sur les dernières arrestations opérées au sein de la classe politique et de la société civile. Dans un communiqué publié ce 31 décembre, l’institution a exprimé ses inquiétudes.
Burkina Faso : la CEDEAO préoccupée par l’arrestation de personnalités politique et de la société civile
Pour la CEDEAO l’interpellation et la détention de personnalités politique et de la société civile est une « procédure illégale et arbitraire ». C’est pourquoi, elle « lance un appel pressant aux autorités de la Transition pour la libération immédiate de toutes les personnes interpellées dans le cadre de cette procédure ».
Cette réaction de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest intervient après l’interpellation de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Dr Ablassé Ouédraogo. Il a été arrêté le 24 décembre 2023 pour des raisons qui sont pour l’instant inconnues. Les proches de l’ancien ministre ne savent pas où il est détenu.
L’institution sous-régionale exprime sa préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire au Burkina Faso et « réaffirme sa disponibilité constante à accompagner les autorités burkinabè dans leurs efforts pour ramener la paix et la sécurité sur toute l’étendue du territoire national ».
Sur le retour à l’ordre constitutionnel, la CEDEAO ne lâche pas l’affaire. Elle a réitéré son attachement au retour à l’ordre constitutionnel en invitant les autorités militaires à prendre les mesures nécessaires pour retourner le pouvoir aux civils.
