La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fermement condamné l’attaque terroriste perpétrée le 8 janvier 2025 dans la région de Point Triple (frontière avec le Burkina Faso et la Niger), au nord du Bénin. Cette attaque, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), a coûté la vie à plusieurs soldats béninois, selon un bilan provisoire.
Bénin : Attaque meurtrière revendiquée par le JNIM, la CEDEAO réagit
L’attaque, qui s’est produite dans la zone de Banikoara, une région frontalière particulièrement exposée aux incursions jihadistes, a visé une position stratégique de l’opération Mirador, un dispositif militaire déployé depuis 2022 pour sécuriser la zone. Malgré la riposte des forces armées béninoises, qui ont neutralisé une quarantaine d’assaillants, le bilan humain est lourd.
Cette nouvelle attaque met en évidence la détermination des groupes terroristes à déstabiliser la région. Elle survient alors que le Bénin, comme d’autres pays du Sahel, fait face à une montée de la violence jihadiste.
Face à cette menace grandissante, la CEDEAO a appelé ses États membres à renforcer leur coopération en matière de sécurité et de partage de renseignements. L’organisation sous-régionale a également exprimé sa solidarité avec le gouvernement béninois et les familles des victimes.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a également condamné cette attaque barbare et appelé à une mobilisation internationale pour lutter contre le terrorisme au Sahel.
Cette attaque soulève plusieurs questions sur la capacité des États de la région à faire face à la menace jihadiste. Elle souligne également l’importance d’une coordination régionale renforcée pour lutter contre ce fléau. Les autorités béninoises devront redoubler d’efforts pour sécuriser les zones frontalières et protéger les populations civiles.