Les inondations qui ravagent le Tchad depuis plusieurs mois ont atteint des proportions dramatiques. Ces catastrophes naturelles ont conduit à la destruction de plusieurs villes et font des pertes en vies humaines énormes.
Tchad menacé : les inondations gagnent du terrain
Selon le Premier ministre Allamaye Halina, ce sont désormais 1,5 million de personnes qui sont directement touchées par cette catastrophe naturelle. D’après l’autorité, les conséquences de ces pluies torrentielles sont désastreuses. Ainsi, près de 164 000 maisons ont été détruites, 250 000 hectares de cultures ravagées et 60 000 têtes de bétail perdues.
De plus, de nombreuses écoles, centres de santé et infrastructures publiques ont subi d’importants dégâts. La capitale, N’Djaména, est particulièrement touchée par la montée des eaux des fleuves Chari et Logone.
Le niveau du Chari a déjà atteint 7,96 mètres et se rapproche dangereusement au seuil critique de 8 mètres. En outre, les autorités s’attendent à ce que le niveau continue d’augmenter dans les prochains jours, atteignant potentiellement entre 8,10 et 8,60 mètres.
Face à cette crise sans précédent, le gouvernement tchadien multiplie les efforts pour porter secours aux populations sinistrées, malgré les contraintes liées à la gestion de la crise des réfugiés soudanais. Des distributions de biens de première nécessité et des soins médicaux sont organisés. Cependant, le Premier ministre a souligné l’urgence d’une aide internationale substantielle pour faire face à l’ampleur de la catastrophe.