Les autorités du Burkina Faso ont mis en place une initiative innovante pour gérer les produits alimentaires impropres à la consommation. Près de 13 tonnes de poissons avariés ont été transformées en engrais organique, offrant ainsi une seconde vie à ces produits et réduisant leur impact environnemental.
13 tonnes de poissons impropres à la consommation utilisés pour trouver une solution écologique au Burkina Faso
Cette opération, qui s’est déroulée le 31 janvier à Ouagadougou dans la capitale du Burkina Faso, s’inscrit dans une campagne de contrôle renforcée visant à garantir la sécurité sanitaire des aliments. Le lieutenant-vétérinaire Aboubacar M. Nacro, directeur général des services vétérinaires, a souligné l’importance de cette initiative : « Notre objectif est d’empêcher que ces produits dangereux pour la santé humaine ne se retrouvent dans l’assiette du consommateur », a-t-il fait savoir.
À l’initiative du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël Sombié, ces poissons avariés, initialement destinés à la destruction, ont été transformés en engrais organique. Cette décision marque une avancée significative dans la gestion des déchets alimentaires et contribue à une agriculture plus durable.
Cette opération s’inscrit dans une démarche plus globale visant à renforcer les contrôles sanitaires et à promouvoir des pratiques agricoles durables. Les autorités du Burkina Faso appellent la population à rester vigilante et à signaler tout produit suspect aux services compétents.
Cette initiative innovante du Burkina Faso pourrait inspirer d’autres pays africains confrontés à des problèmes similaires. La transformation des déchets alimentaires en ressources utiles est une solution durable qui permet de préserver l’environnement et de renforcer la sécurité alimentaire.