Le président de la Transition au Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a exprimé sa volonté de créer un « centre de rééducation » pour les entrepreneurs indélicats, en particulier ceux qui ne respectent pas leurs engagements, notamment dans les marchés publics liés à la souveraineté alimentaire.
Le président Ibrahim Traoré envisage créer un centre de rééducation pour les entrepreneurs indélicats
Le président Ibrahim Traoré a montré sa déception face à des entrepreneurs qui ont pris des chantiers, ont reçu des avances financières, mais n’ont pas respecté leurs obligations contractuelles. En effet, le président a cité un exemple où un entrepreneur avait reçu une avance de plus de 5 milliards de francs CFA pour un projet, mais n’avait atteint qu’un taux d’exécution inférieur à 10% plusieurs mois après le démarrage des travaux.
De la même manière, il a également critiqué le comportement de certaines entreprises qui, malgré des délais supplémentaires accordés, n’ont pas atteint les taux de réalisation souhaités dans des projets d’aménagement de terres. Ainsi, pour remédier à cette situation, le président Traoré a annoncé l’intention de créer un centre de rééducation pour ces entrepreneurs indélicats. Il a souligné la nécessité de quitter le cadre légal actuel et a déclaré que le gouvernement appliquerait une approche différente pour « rééduquer » ces entrepreneurs.
Le président Ibrahim Traoré a également pointé du doigt certains entrepreneurs qui, malgré avoir reçu des fonds importants, n’ont pas respecté leurs engagements, qualifiant leur comportement de « sabotage pur et dur ».Par ailleurs, le président de la Transition a mis en garde les entrepreneurs concernés, les exhortant à travailler rapidement et intensivement pour atteindre les objectifs fixés en matière d’autosuffisance alimentaire.
Il a averti que, faute de coopération, ces entrepreneurs seront rééduqués de manière spécifique par le gouvernement. En réalité, cette déclaration intervient dans le contexte de l’offensive agro-sylvo pastorale et halieutique menée par le ministère de l’Agriculture pour promouvoir le développement agricole au Burkina Faso.