Lors de ses entretiens du lundi 8 janvier 2024 avec le staff présidentiel, le Capitaine Ibrahim Traoré, président de transition, s’est montré très franc concernant les pratiques contraires à l’éthique, notamment la corruption, au sein de l’administration publique. Il promet à cet effet arradiquer la corruption dans les administrations publiques.
Burkina Faso : Ibrahim Traoré promet récompenser les lanceurs d’alerte
Le président Ibrahim Traoré s’est dit préoccupé par l’inconduite répandue parmi de nombreux fonctionnaires, qui non seulement entrave mais nuit également au progrès de la nation. Des actions telles que la négligence ou l’abandon de fonctions, la lenteur de l’exécution des tâches, la maltraitance des citoyens cherchant des services dans les bureaux du gouvernement et le détournement de fonds publics font partie des problèmes que le président Ibrahim Traoré vise à éliminer de l’administration publique.
Ainsi, il a lancé un avertissement sévère aux fonctionnaires corrompus, déclarant que la période d’observation était terminée et qu’il était temps de passer à la phase punitive contre ces malversations. Pour rendre cette campagne anticorruption plus efficace et assurer son succès, le président a jugé nécessaire d’impliquer les responsables eux-mêmes. La stratégie implique une surveillance mutuelle entre les agents, avec des récompenses pour ceux qui sont honnêtes et droits.
Essentiellement, ceux qui ont le courage et la décence de dénoncer les agents fraudeurs et adeptes des actes contraires à l’éthique recevront des récompenses. Cependant, les personnes reconnues coupables d’infraction seront sévèrement punies, y compris un éventuel licenciement. Cette approche vise à mettre fin à la corruption et au laxisme tout en inculquant la discipline parmi les travailleurs des différents secteurs de la fonction publique au Burkina Faso.
Par ailleurs, cette initiative est une étape cruciale vers le développement effectif de la nation sur tous les fronts. Le président Traoré a également appelé au patriotisme et, surtout, à la gestion rationnelle des ressources publiques, qu’elles soient financières ou humaines.