Si Booba ne cache pas son admiration pour Himra, ce dernier vient de faire une déclaration qui risque de ne pas lui plaire. Invité dans Le Monde, le Chetté a révélé le rappeur français qui l’a inspiré… et ce n’est pas Le Duc !
Booba admiratif d’Himra, mais le rappeur ivoirien surprend avec une déclaration choc
Devenu une figure incontournable du rap ivoirien, Himra enchaîne désormais les plateaux télé et les interviews, offrant à ses fans l’occasion d’en apprendre davantage sur lui. Lors d’un récent entretien, il a dévoilé son secret pour séduire le public ivoirien. Sa recette ? Impressionner à tout prix : « Les Ivoiriens aiment être impressionnés. Tu ne peux pas les captiver en étant juste normal. Ils veulent un super-héros ! » En plein clash avec Didi B, Booba n’a pas hésité à mettre en avant Himra pour tacler son ancien protégé. Mais au cours de son interview, le rappeur ivoirien a surpris tout le monde en affirmant que c’est La Fouine qui l’a inspiré : « J’ai commencé à rapper à cause de La Fouine. On a en commun la puissance, l’énergie… Une musique qui frappe comme un coup de poing ! »
Himra ne s’est pas contenté de parler de son parcours. Il a également partagé un précieux conseil aux jeunes rappeurs qui rêvent de succès : « Quand j’ai découvert la Drill, ça a cliqué. J’ai décidé de l’adaptateur pour qu’elle plaise aux Ivoiriens, comme Arafat l’a fait avec les sons congolais. » Pour lui, la clé du succès réside dans une compréhension profonde de la musique : « Pour faire un hit, il faut tout comprendre du début à la fin, même si tu n’as pas été à l’école. C’est du nouchi hardcore. Je suis ce que DJ Arafat aurait été s’il avait fait du rap. »
Malgré les critiques et les doutes sur la Drill en Côte d’Ivoire, Himra a cru en son style : « On me disait que ça ne marcherait jamais ici, que la Drill ne prendrait pas. J’ai toujours rêvé de cette carrière, mais ce succès-là, je ne m’y attendais vraiment pas. » Le rappeur ivoirien a également abordé sa vision du futur, affirmant qu’il ne compte pas faire de la musique toute sa vie : « À 40 ans, j’arrêterai la musique. Je mènerai une vie normale, mais je produirai d’autres artistes, peut-être. »
Enfin, il est conscient de la valorisation du succès : « Les Ivoiriens en veulent toujours plus. Si demain un artiste plus fou que moi arrive, ils m’oublieront. » Avec ces confidences, Himra confirme son statut d’artiste visionnaire, prêt à marquer l’histoire du rap ivoirien tout en restant lucide sur l’évolution du game.