En Guinée, le procès d’Aliou Bah, le président du parti Mouvement Démocratique Libéral s’est ouvert ce mardi, 31 décembre 2024, au Tribunal de Première Instance de Kaloum. Il a rejeté les chefs d’accusation.
Guinée: Aliou bah rejette les accusations « d’offense au chef de l’Etat »
A l’entame de l’audition, Ousmane Sylla, le juge du TPI de Kaloum a rappelé au prévenu, en présence de ses avocats qu’il est poursuivi pour offense au chef de l’Etat. Me Almamy Samory Traoré a sollicité la doléance de la Cour pour médiatiser l’audience, mais le procureur s’y est opposé. Le procureur du TPI de Kaloum a précisé que ce procès n’est pas pour autant sensible que celui du procès du 28 septembre. Selon lui, c’est un procès ordinaire comme les autres procès. Donc il n’y a pas lieu de le médiatiser. Après les interventions de la défense et du ministère public, le juge Ousmane Sylla a décidé de ne pas rendre médiatique ce procès.
Appelé à s’expliquer sur les faits qui lui sont reprochés, Aliou bah, a fait savoir qu’il a appelé le sens de responsabilité des sages religieux d’interpeller le chef de l’Etat sur la gestion de la transition. Il a fait savoir qu’il y’a eu des cas de disparitions forcées, des kidnapping, des arrestations. Il soutien qu’il ne joue que son rôle en tant qu’homme politique. Selon, ses propos incriminés ne constituent nullement une « offense au chef de l’Etat ».
« Je suis un homme politique. Je suis responsable de ce qui je dis. Mais je ne suis pas responsable de la perception, ni de la conception des mes propos de ce que les guinéens pensent. Mais cela ne veut pas pour autant dire que je ne mesure l’ampleur de mes propos. Je suis un homme politique qui porte un projet au développement de ma nation.(…) « , a indiqué Aliou bah.
Fodé TOURE (Correspondant AFRIQUE SUR 7 à Conakry)