À la veille du Nouvel An 2025, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a accordé une grâce exceptionnelle à 1 223 détenus. Cette décision, annoncée par le ministère de la Justice, illustre une tradition républicaine visant à offrir une seconde chance à certains prisonniers. Parmi les bénéficiaires figurent des personnes considérées comme réinsérables, des malades graves, des mineurs et des détenus primaires.
Grâce présidentielle au Sénégal : une tradition républicaine au service de l’humanité
Conformément à la Constitution sénégalaise, le président dispose du pouvoir de grâce permettant de réduire ou d’annuler les peines. Cette initiative, annoncée le 31 décembre 2024, concerne spécifiquement les catégories vulnérables. Le communiqué officiel indique que « les détenus concernés sont des délinquants primaires, des personnes présentant des perspectives de réinsertion sociale, des malades graves ou des mineurs ».
Ce geste répond à un double objectif : alléger les prisons et encourager la réintégration des détenus au sein de leurs familles et communautés.
La grâce présidentielle s’inscrit dans une vision humaniste qui reconnaît les difficultés rencontrées par ces individus et vise à leur redonner une opportunité de s’insérer dans la société. Ces initiatives régulières témoignent de la volonté du gouvernement sénégalais de promouvoir la dignité et les valeurs sociales.
Pour les détenus libérés, cette mesure représente un nouveau départ. Les autorités sénégalaises soulignent que ces individus bénéficient d’un suivi pour faciliter leur réinsertion. Le choix de privilégier les malades graves, les mineurs et les détenus âgés s’inscrit également dans une approche solidaire.
Le Sénégal confirme ainsi son engagement à allier justice et humanité, dans une démarche qui reflète les valeurs sociales fondamentales du pays. Cette décision, à la veille des célébrations du Nouvel An, illustre également un message d’espoir et de renouveau pour ces individus et leurs proches.