Pour les gendarmes ivoiriens arrêtés au Burkina Faso, le gouvernement de Côte d’Ivoire a fixé un cadre d’échange avec Ouagadougou pour leur libération. Le ministre Amadou Coulibaly a levé le voile sur la stratégie d’Abidjan pour le retour de ses hommes à la maison.
La longue détention des gendarmes ivoiriens arrêtés au Burkina Faso
Au mois de septembre dernier, deux gendarmes ivoiriens ont été arrêtés au Burkina Faso qui les détient depuis lors. Les négociations entamées par la Côte d’Ivoire avec les collaborateurs du Président Ibrahim Traoré n’ont jusqu’ici donné aucune suite satisfaisante. Ce sujet préoccupant est revenu à l’ordre du jour de la communication hebdomadaire du gouvernement à la sortie du conseil des ministres de mercredi 22 mai.
Amadou Coulibaly, par ailleurs porte-parole du gouvernement et Ministre de la Communication, a répondu aux questions des journalistes sur les actions mises en place par la Côte d’Ivoire pour le retour à la maison de ces hommes. Le ministre a assuré que des actions se poursuivent pour arriver à une solution pacifique.
Il a déclaré : « Un cadre d’échange existe. La Côte d’Ivoire a fait le choix de la voie du dialogue et de la concertation. Nous continuons de discuter et de dialoguer » avec les autorités de la Transition au Burkina Faso. L’ancien professeur du lycée municipal de Koumassi a assuré que « le dialogue est la seule solution » permettant d’éviter « des crises aux conséquences fâcheuses » entre la Côte d’Ivoire et son voisin le Burkina Faso.
Pour la poursuite des négociations, le ministre ivoirien a fait savoir qu’il existe bien « un cadre » d’échange entre les deux parties et que le gouvernement ivoirien est persuadé « qu’une solution sera trouvée » pour ses deux gendarmes aux mains des autorités burkinabè.
Pourquoi le Burkina Faso a-t-il arrêté 2 gendarmes ivoiriens ?

En effet, les deux gendarmes ivoiriens arrêtés au Burkina Faso auraient par mégarde traversé la frontière alors qu’ils poursuivaient des orpailleurs clandestins. Cette arrestation des deux gardâmes venus de Bouna a eu lieu le 19 septembre 2023. Ils ont par la suite été transférés à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, où ils sont détenus.
