Le Gabon est résolu à désenclaver les zones rurales grâce au Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC). À cet effet, le gouvernement en place a été autorisé en Conseil des ministres à contracter un emprunt de 98,3 milliards de FCFA auprès de l’établissement financier américain Cargill Financial Services International.
Un endettement croissant pour le Gabon
Avec cet emprunt de 98,3 milliards de FCFA, le Gabon s’enfonce dans un endettement croissant. Selon les données du ministère de l’Économie et des Finances, l’encours de la dette s’établissait à 7 081 milliards de FCFA à fin 2024. Un montant non négligeable, mais qui demeure nécessaire pour le développement du pays. Une fois la croissance économique consolidée grâce à des conditions favorables, le remboursement de ces prêts ne devrait plus constituer une source d’inquiétude.
Le PNUD, un soutien de taille pour le Gabon dans le cadre du PUDC
Dans sa volonté de développer les régions enclavées, le Gabon bénéficie du soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Cette institution internationale a financé ce projet à hauteur d’environ 117 milliards de FCFA. Un accord a été signé entre les deux parties en 2024 dans le cadre du PUDC.
Des infrastructures essentielles au cœur du projet
Dans une démarche axée sur le développement inclusif, le Gabon vise à créer de la richesse et à améliorer les conditions de vie des populations des zones ciblées. Ces dernières font face à d’importantes difficultés constituant des freins au développement du pays, notamment le manque d’infrastructures d’accès aux marchés, l’insuffisance de la transformation agro-industrielle et des défis liés à la gestion des ressources naturelles et environnementales.
Ainsi, les infrastructures sont au cœur du Programme d’Urgence de Développement Communautaire. La construction, la réhabilitation et l’équipement des infrastructures sanitaires, éducatives, énergétiques, hydrauliques et routières sont des priorités dans les zones enclavées du pays. Toutefois, la réalisation de ces objectifs ne sera pas sans conséquence sur l’endettement du Gabon.