Au Gabon, Albert Ondo Ossa, le principal opposant d’Ali Bongo, dix mois après le coup d’État, sort à nouveau de son silence. Il demande le retour à l’ordre constitutionnel ou des élections libres et immédiates pour le développement du peuple gabonais.
L’opposant Albert Ondo Ossa demande des élections présidentielles libres au Gabon
L’opposant Albert Ondo Ossa exige la publication des vrais résultats de l’élection présidentielle d’août 2023 au Gabon. Les résultats des élections présidentielles ont été contestés à cause de plusieurs irrégularités observées. Scrutin entaché de manquements et « tronqué ». Une situation qui a conduit au reversement du gouvernement du Président Ali Bongo du pouvoir par un groupe militaire annonçant la mise en place d’un Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), afin de mettre « fin au régime en place ». D’où l’apparition du coup d’État du 30 août 2023.
Ainsi, le général Brice Oligui Nguema, chef de la garde républicaine, a été désigné Président de la transition. L’ex-président Ali Bongo a été placé en résidence surveillée. Son fils, Noureddin Bongo Valentin, a été accusé de haute trahison. Cette crise sociopolitique a suscité de vives polémiques dans la capitale Libreville ainsi que dans d’autres villes, dont Port-Gentil.
En réalité, certains camps proclamaient la victoire par anticipation de l’opposant Albert Ondo Ossa, juste après les élections. Pour la transition qui est censée terminer en août 2024, environ deux mois, le professeur d’économie A. Ondo Ossa demande « un retour à l’ordre constitutionnel ou des élections tout de suite ».
Pour rappel, l’autorité avait condamné l’action de la junte militaire comme « des dérives autoritaires de la transition en cours ».