En pleine campagne pour la présidentielle de Novembre prochain aux États-Unis, Donald Trump pourrait regretter d’avoir utilisé l’un des sons du musicien français Woodkid. L’artiste s’est plaint et a alerté sa maison de disques Universal Music France à « réagir ».
Woodkid dénonce Donald Trump
Le musicien français Woodkid a dénoncé hier mercredi l’utilisation à son insu de son titre Run Boy Run, qu’il qualifie d’ « hymne LGBT + », dans un clip de campagne de l’ancien président américain, Donald Trump. « Encore une fois, je n’ai jamais donné la permission d’utiliser ma musique dans cette vidéo de Donald Trump », s’est plaint Woodkid. Ceci, en référence à un clip dont il s’était déjà désolidarisé en décembre.
Le montage dont il est question, le candidat républicain à la présidentielle américaine l’a de nouveau posté lundi dernier sur son réseau social Truthsocial. Il a compilé pendant près de deux minutes des images de l’ancien président américain, de militaires ou encore de manifestants anti-vaccins, agrémentées de slogans comme « America first », le tout sur le titre aux sonorités martiales de Woodkid, sorti en 2012.
Dénoncer Trump, pas la première pour Woodkid
Alors qu’il veut réclamer tous ses droits, Woodkid a saison sa maison de disques Universal Music France. A elle, il demande de vite « réagir » sans toutefois être « complice ». « S’il vous plaît réagissez et ne soyez pas complices », a lancé l’artiste à destination d’Universal Music France. Pour informations, en décembre dernier, Woodkid avait désapprouvé « sur un plan humain et politique » l’association de sa musique au clip de Donald Trump. Et ce n’était pas la première fois qu’il dénonçait ce type de faits.
En 2021, le musicien français avait promis sur Twitter des « poursuites » à l’encontre de Génération Zemmour, mouvement de jeunes soutiens à Éric Zemmour, alors candidat d’extrême droite à la présidentielle en France, après une « vidéo de propagande utilisant, de manière totalement illicite », sa musique. Aussi, en 2016, Woodkid s’était aussi élevé sur le même réseau contre la diffusion de sa production lors d’une manifestation d’opposants au mariage homosexuel en France. « C’est le côté Moyen Âge de ma musique qui a dû leur plaire », avait-il lancé.