Le FMI a apporté son soutien financier dans un accord de prêt aux pays africains en crise économique. Un soutien qui vise à faire sortir ces pays de leur situation économique critique et à se relancer. Mais au contraire, cette solution enfonce les pays africains dans une accumulation de dettes. Parmi eux, on compte 10 pays dont les dettes envers l’institution dépassent celles des autres.
FMI : 10 pays africains les plus endettés, la position de la Côte d’Ivoire
Le FMI joue un rôle important dans le développement économique des pays africains grâce à ses accords de prêt. Ainsi, chaque année ou chaque mois, le FMI effectue des prêts aux pays qui sont dans le besoin afin que ces derniers puissent gérer leurs problèmes économiques.
À cet effet, 10 pays africains ont contracté plus de dettes auprès du FMI en mars 2025. Sur la liste, la Côte d’Ivoire occupe la quatrième place avec une dette de 2 682 628 440 USD. La première place est occupée par l’Égypte avec une dette de 8 951 242 517.
Top 10 des pays avec leurs dettes auprès du FMI
1- Égypte : 8 951 242 517
2- Kenya : 3 022 009 900
3- Angola : 2 839 508 338
4- Côte d’Ivoire : 2 682 628 440
5- Ghana : 2 491 174 000
6- République démocratique du Congo : 1 789 100 0007- Éthiopie : 1 460 452 500
8- Maroc : 1 206 350 000
9- Cameroun : 1 182 660 000
10- Sénégal : 1 057 053 750
Causes de la hausse des dettes des pays auprès du FMI
Le programme d’ajustement structurel (PAS) aide les pays à relever leurs défis financiers pour le développement économique du continent. En revanche, les conditions de paiement de ces dettes imposées par le FMI n’avantage pas les pays et les oblige à s’enfoncer de plus en plus dans la dette.
Ces conditions incluent la dépréciation de la monnaie, la réduction des dépenses publiques et la libéralisation du marché. Elles contribuent à la croissance de la pauvreté, à la diminution des services sociaux et à la hausse des dettes. Cette dernière place les pays africains sous la soumission de la politique du FMI, ralentissant le développement de plusieurs secteurs socioéconomiques du continent.
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Par ailleurs, sur le plan de la commercialisation, la politique de l’institution financière favorise les exportations du continent mais augmente le prix des importations, entraînant une inflation des prix. Ce qui réduit le pouvoir d’achat des particuliers. Pour pallier ce problème, le continent africain doit élaborer un plan de développement économique qui lui permettra d’avoir une liberté financière en réduisant sa dépendance vis-à-vis du FMI.