Le jeudi 25 janvier 2024, le Mali a décidé de mettre fin à l’accord d’Alger. Suite à cette décision, l’Algérie a réagi et dit avoir pris acte. Toutefois, il estime que la position du gouvernement de transition est d’une « gravité particulière ».
Dénonciation de l’accord d’Alger : l’Algérie réagit à la décision du Mali
Le Mali a mis fin à l’accord d’Alger. Pour justifier sa position, la junte malienne a évoqué des agissements « non-amicaux » perpétrés par l’Algérie. Quelques heures après l’annonce de la décision par le Porte-parole du gouvernement malien, l’Algérie est montée au créneau.
L’Algérie prend acte de cette décision dont elle tient à relever la gravité particulière pour le Mali lui-même, pour toute la région qui aspire à la paix et à la sécurité, et pour l’ensemble de la communauté internationale qui a mis tout son poids et beaucoup de moyens pour aider le Mali à renouer avec la stabilité par la réconciliation nationale.
Extrait communiqué du Ministère algérien des Affaires étrangères
Selon le chef de la diplomatie algérienne, la décision du gouvernement malien n’est pas une surprise. « En effet, il n’a échappé à personne que les autorités maliennes préparaient cette décision bien longtemps. Les signes avant-coureurs depuis deux ans en ont été leur retrait quasi total de la mise en œuvre de l’Accord… », affirme le Ministère des Affaires étrangères de l’Algérie.
Pour rappel, l’accord d’Alger, encore appelé dénommé Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, a pour objectif de concilier les différentes parties en conflit au Mali afin d’aboutir à la paix. Il a été signé le 15 mai et 20 juin 2015 à Bamako après des négociations menées à Alger entre la République du Mali et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA)