En matière de réchauffement climatique, « le phénomène n’est pas stoppé », a expliqué ce 14 octobre 2024, Faustin-Archange Touadéra à Bangui. Pour le Président Centrafricain, « le changement climatique continuera à avoir un impact gravement toxique sur la croissance des économies africaines ».
En ce qui concerne la Centrafrique, le phénomène reste accentué, a expliqué ce dernier. Et pour cause, « la déforestation et la dégradation des écosystèmes sont les principaux problèmes environnementaux » du pays, a fait observer Faustin-Archange Touadéra. C’est pour cette raison, que « la vulnérabilité du pays face aux défis socioéconomiques et aux changements climatiques est élevée », selon le Président Centrafricain.
Et parmi ces nombreuses raisons qui accentuent cette vulnérabilité, il y a « l’extrême pauvreté » et, « la faible capacité de réponse face aux catastrophes naturelles » en Centrafrique, a déploré Faustin-Archange Touadéra. En Centrafrique rappelle le Président Centrafricain, « les communautés urbaines et rurales pauvres, sont particulièrement vulnérables aux effets combinés des températures extrêmes ».
En plus des problèmes énoncés, le Président Centrafricain est revenu, sur « la modification des régimes pluviométriques qui ont des répercussions sur plusieurs secteurs de l’économie du pays ». Ces régimes pluviométriques, génèrent aussi, une modification sur « la santé des populations » en Centrafrique, a expliqué Faustin-Archange Touadéra.
Malgré les défis contextuels auxquels la Centrafrique est confrontée, Faustin-Archange Touadéra reste optimiste. Car selon lui, le Gouvernement Centrafricain, « a pris des mesures importantes pour construire son portefeuille climatique et environnemental ». Ces mesures sont basées essentiellement sur, « l’adoption de l’Accord de Paris, l’élaboration du Plan national d’adaptation et du Cadre National d’Investissement… ».
Ces mesures sont importantes car selon Faustin-Archange Touadéra, « les aléas climatiques sont à l’origine des vagues de chaleur, des vents violents, des inondations et des autres phénomènes connexes » en Centrafrique. C’est pour cette raison, que le Président Centrafricain estime, que la protection de l’environnement nécessite, « une action collective et coordonnée des acteurs nationaux ». Et ces acteurs doivent s’appuyer, « sur des cadres juridiques et institutionnels adaptés et efficaces » en Centrafrique, a expliqué Faustin-Archange Touadéra.
Il faut savoir, que Faustin-Archange Touadéra s’est exprimé ainsi, à l’occasion de l’ouverture du dialogue sur l’afforestation, la biodiversité et la finance climatique à Bangui en Centrafrique. Un dialogue destiné, à mutualiser les efforts afin de contrer le changement climatique.