L’Éthiopie est confrontée à une crise sismique. De puissants séismes ont secoué le pays ces derniers jours, provoquant des évacuations massives dans les régions rurales d’Afar, Oromia et Amhara. Les autorités ont signalé une augmentation significative de la fréquence et de l’intensité de ces tremblements de terre.
Des dégâts importants et des risques d’éruption volcanique en Ethiopie
Les secousses ont endommagé de nombreuses habitations et ont suscité des craintes quant à une possible éruption du volcan Dofan. Les habitants de la région ont été évacués par précaution. « Ces tremblements de terre augmentent en terme de magnitude et de récurrence », a alerté un communiqué du gouvernement.
Les experts sismologues expliquent que cette activité sismique accrue est liée à la position géographique de l’Éthiopie, située sur la vallée du Rift, une zone géologiquement instable. L’expansion des plaques tectoniques sous le Grand Rift africain est à l’origine de ces fréquents tremblements de terre.
Face à cette situation d’urgence, les autorités éthiopiennes ont déployé des équipes de secours pour évaluer les dégâts et porter assistance aux populations sinistrées. Des milliers de personnes ont été déplacées vers des abris d’urgence. La Commission nationale éthiopienne de gestion des risques de catastrophe a indiqué que quelque 20.570 personnes avaient déjà été évacuées.
« Ces tremblements de terre sont réguliers en Éthiopie à cause de sa situation le long de la vallée du Rift, l’une des régions à la plus intense activité sismique au monde », rappelle un expert. Les autorités appellent la communauté internationale à apporter son soutien pour faire face à cette crise.
Les conséquences de ces tremblements de terre pourraient se faire sentir pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Les dégâts matériels sont importants et la reconstruction des infrastructures touchées nécessitera des investissements considérables. De plus, les populations déplacées auront besoin d’une aide humanitaire durable pour se rétablir.