Dans une décision qui marque un tournant dans le débat sur l’immigration aux États-Unis, un juge fédéral a suspendu jeudi la mesure visant à restreindre le droit du sol. Signé par l’ancien président, ce décret controversé aurait privé de leur citoyenneté américaine les enfants nés sur le sol américain de parents en situation irrégulière.
Le droit du sol sauvé (pour l’instant) par la justice aux États-Unis
Le juge John Coughenour, saisi par plusieurs États et associations, a estimé que cette mesure était « manifestement inconstitutionnelle ». En effet, le 14e amendement de la Constitution américaine garantit la citoyenneté à toute personne née sur le territoire américain.
Cette décision a été saluée par les défenseurs des droits de l’homme et les organisations de défense des immigrants qui y voient une victoire majeure. Ils estiment que ce décret était une attaque directe contre les valeurs fondamentales des États-Unis.
L’administration Trump a annoncé qu’elle ferait appel de cette décision. La bataille juridique s’annonce donc longue et complexe. Les enjeux sont importants, car une modification du droit du sol aurait des conséquences durables sur la composition démographique des États-Unis et sur les politiques migratoires du pays.
Cette décision judiciaire a des implications importantes pour l’avenir de la politique migratoire américaine. Elle montre que les tribunaux peuvent jouer un rôle essentiel dans la protection des droits fondamentaux et dans la limitation du pouvoir exécutif.