Donald Trump semble très sérieux dans son projet de briguer un troisième mandat. Ce dimanche 30 mars 2025, il a créé un grand tollé en insistant sur cette ambition politique contraire à la Constitution américaine.
Donald Trump et l’éventualité d’un 3e mandat
« Je ne blague pas », a lancé Trump en parlant de son idée de briguer un troisième mandat. Interviewé par la NBC, il a exprimé l’éventualité d’aller au-delà de deux mandats. Il a assuré qu’il y a plusieurs méthodes pour réaliser ce projet. « Il y a des méthodes pour faire ça », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que des gens souhaitent bien qu’il fasse un troisième mandat.
Donald Trump a évoqué que l’une des possibilités serait que le vice-président JD Vance se présente à l’élection présidentielle et lui cède ensuite la place. Mais il a encore d’autres cartes dans sa poche. Il est convaincu qu’il y a d’autres méthodes pour parvenir à ses fins.
Cette ambition n’est pas en phase avec la Constitution américaine qui, dans son 22ᵉ amendement, ratifié en 1951, prévoit que « personne ne peut être élu plus de deux fois au poste de président. » Il y a quelques mois, un élu a tenté de faire sauter ce verrou en proposant une révision constitutionnelle pour passer de « deux fois » à « trois fois ».
A lire aussi : Donald Trump prive Joe Biden d’accès aux renseignements classifiés
Cette proposition a visiblement très peu de chances de prospérer. Les Républicains, dont fait partie cet élu, doivent d’abord réunir deux tiers des voix au Congrès pour la première étape. Pour la deuxième étape, celle de la ratification, ils doivent convaincre et obtenir le soutien d’au moins 38 États.
Parler d’un troisième mandat en Afrique, notamment en Afrique de l’Ouest, est un fait habituel, mais envisager cette éventualité aux États-Unis, pays cité en exemple pour illustrer les merveilles de la démocratie et de l’alternance au pouvoir, cela paraît extraordinaire.