Les États-Unis ont lancé un vaste programme d’expulsion visant plus d’un million de migrants en situation irrégulière sur leur territoire. Parmi eux, plus de 40 000 ressortissants africains sont concernés, selon les données fournies par le service de l’immigration américain. Ces chiffres mettent en évidence la répartition par pays des migrants menacés de renvoi vers leur terre d’origine.
Le top 10 des pays africains les plus touchés par l’opération des expulsions aux Etats-Unis
L’analyse des données révèle que la Somalie arrive en tête avec 4 090 migrants en situation irrégulière devant être expulsés. Cette forte présence somalienne s’explique en grande partie par l’instabilité politique et les conflits armés qui ravagent le pays depuis plusieurs décennies. Cette situation poussent de nombreux citoyens à fuir vers l’Amérique à la recherche de meilleures conditions de vie.
En deuxième position, la Mauritanie compte 3 822 migrants menacés d’expulsion. Ce chiffre important pourrait être lié aux conditions socio-économiques difficiles et aux tensions dans certaines régions du pays.
Le Nigeria, avec 3 690 ressortissants concernés, occupe la troisième place. Ce pays le plus peuplé d’Afrique fait face à de nombreux défis, notamment la pauvreté, le chômage et l’insécurité, qui poussent de nombreux Nigérians à tenter l’aventure américaine.
Rang | Pays | Nombres de migrants à expulser |
1 | Somalie | 4 090 |
2 | Mauritanie | 3 822 |
3 | Nigeria | 3 690 |
4 | Ghana | 3 228 |
5 | Guinée | 1 897 |
6 | Cameroun | 1 736 |
7 | Ethiopie | 1 713 |
8 | Sénégal | 1 689 |
9 | Liberia | 1 563 |
10 | Egypte | 1 461 |
D’autres pays africains également concernés
Outre ces dix pays, de nombreux autres États africains figurent sur la liste des expulsions, mais avec des effectifs plus réduits. C’est notamment le cas de la Côte d’Ivoire (1 224 migrants), du Kenya (1 282 migrants) ou encore du Burkina Faso (303 migrants). Certains pays insulaires comme Sao Tomé-et-Principe, les Comores et Madagascar comptent également des ressortissants concernés, bien que leur nombre soit très limité.
Cette vague d’expulsions n’est pas une surprise. Donald Trump, le président des Etats-Unis, avait fait de la lutte contre l’immigration illégale l’un des points forts de son projet de campagne. Cette opération d’expulsions s’inscrit donc dans sa politique stricte contre l’immigration illégale.