Davido est revenue sur ses critiques précédentes à l’encontre du commissaire de police de l’État d’Osun, Mohammed Abba, après les violents affrontements qui ont secoué la région.
Davido revient sur ses critiques contre la police d’Osun après des affrontements meurtriers
Le chanteur, qui avait initialement accusé la police de ne pas avoir su maintenir l’ordre public, reconnaît désormais les efforts des forces de l’ordre pour contenir la situation. Le chaos a éclaté durant le week-end, après que les anciens présidents des gouvernements locaux, démis de leurs fonctions par une décision judiciaire, ont tenté de récupérer leurs postes malgré la dissolution décidée par l’All Progressives Congress (APC).
Cette situation a déclenché une vague de tensions, entraînant des affrontements violents et des victimes. Originaire de l’État d’Osun, Davido s’est exprimé sur son compte X (anciennement Twitter) pour dénoncer la gestion de la crise, critiquant vivement le chef de la police pour son prétendu manque de réactivité.
Davido fait son mea culpa
Dans une nouvelle déclaration publiée le lundi soir, l’interprète de « Timeless » a reconnu que ses émotions avaient pris le dessus et altéré son jugement. « Après un examen plus approfondi de la situation politique à Osun, j’ai découvert de nouveaux éléments, notamment les nombreux efforts déployés par les agences de sécurité, y compris le commissaire de police. L’effusion de sang m’a profondément bouleversé, et j’ai rejeté toute la faute sur lui. », a-t-il commencé.
Davido a par la suite salué l’engagement du commissaire et de ses équipes, admettant que leur mission était plus complexe qu’il ne l’avait initialement cru : « Je réalise maintenant que la responsabilité ne repose pas uniquement sur le commissaire de police. J’étais si en colère face aux violences que j’ai pensé qu’elles auraient pu être évitées. Mais après réflexion, je vois que les forces de sécurité ont fait de leur mieux pour contenir la situation. Elles méritent d’être reconnues. »
Un appel à la paix et à la vigilance avant les élections
Davido, qui suit de près les événements politiques dans l’État d’Osun, a confié avoir été submergé par la tristesse en apprenant les pertes humaines et les blessés. Il a également regretté de ne pas avoir pris en compte les longues nuits de travail des forces de l’ordre pour assurer la sécurité des citoyens. « En hommage aux victimes innocentes, je tiens à reconnaître officiellement le travail du commissaire de police et de ses équipes dans le maintien de la paix à Osun. », a-t-il poursuivi.
L’artiste a également exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a exhorté les autorités à redoubler d’efforts pour préserver la stabilité dans la région, surtout à l’approche des élections locales prévues le samedi 22 février : « J’exhorte toutes les parties prenantes à garantir un processus électoral pacifique. Ce sera un véritable test pour les forces de sécurité et un enjeu crucial pour la démocratie à Osun. »
Alors que les tensions restent vives, les yeux sont désormais tournés vers la gestion des élections à venir et le rôle clé que joueront les forces de l’ordre pour garantir un scrutin sans heurts.