Une épidémie de choléra sévit en Angola. Les autorités sanitaires ont confirmé 119 cas et 12 décès, principalement concentrés dans la municipalité de Cacuaco, près de Luanda. Le mauvais assainissement et le manque d’accès à l’eau potable sont pointés du doigt comme les principales causes de cette flambée épidémique.
Le choléra frappe l’Angola
Face à la propagation rapide du choléra, le ministère angolais de la Santé a activé son plan d’urgence. Des mesures ont été mises en place pour renforcer la surveillance, améliorer l’accès à l’eau potable et sensibiliser la population.
« Les défis dans la gestion de cette épidémie sont nombreux, notamment le mauvais assainissement et le manque de systèmes d’eau potable dans des régions à risque élevé », a souligné le ministère dans un communiqué.
La municipalité de Cacuaco, qui abrite plus d’un million de personnes, est particulièrement touchée par cette épidémie. « Au cours des dernières 24 heures, on a identifié 20 nouveaux cas de choléra dans cette seule municipalité », précise le bulletin épidémiologique.
Les données collectées par les autorités sanitaires permettent de dresser un profil précis de cette épidémie. Les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes, et la majorité des décès ont été enregistrés à Cacuaco.
« Un cas de choléra est défini comme « un patient présentant une déshydratation sévère ou extrême, ou un décès dû à une diarrhée aqueuse aiguë », précise le bulletin.
Le ministère a également établi une courbe épidémiologique qui montre que les premiers symptômes du choléra ont été observés dès le 31 décembre dernier.
Pour endiguer cette épidémie en Angola, il est essentiel de renforcer les mesures de prévention. Cela passe notamment par l’amélioration de l’assainissement, l’accès à l’eau potable et la sensibilisation des populations aux bonnes pratiques d’hygiène.
« La distribution d’hypochlorite de calcium, les désinfections et un approvisionnement des réservoirs d’eau potable sont autant de mesures mises en œuvre pour lutter contre la propagation du choléra », a indiqué le ministère.