Eni (Ente nazionale idrocarburi) n’est plus, à partir de ce mercredi 19 mars 2025, détenteur de ses actions initiales en Côte d’Ivoire et au Congo. La société de fourniture d’énergie et de gaz a vendu une partie de ses actions dans ces deux nations africaines. Vitol, un baron suisse de l’énergie, est l’acquéreur de ces actions, qui s’élèvent à 1,65 milliard de dollars, soit 989 milliards FCFA.
Détails de la transaction entre Eni et Vitol : Baleine et Congo LNG en ligne de mire
Eni détient 77,25 % des actions du projet Baleine en Côte d’Ivoire. Au Congo, la société d’énergie italienne possède 65 % des parts du projet Congo LNG. Ainsi, dans la vente de ces actions, la structure a cédé 30 % de ses parts en Côte d’Ivoire et 25 % au Congo. Elle l’a fait savoir ce mercredi 19 mars 2025 à travers un communiqué officiel. Ainsi, la société dispose désormais de 47,25 % et 40 % des actions respectivement en Côte d’Ivoire et au Congo.
Selon le communiqué, Eni vise, avec cette transaction, à optimiser ses activités en amont, notamment dans l’exploration et la production. Cela se fera à travers un rééquilibrage du portefeuille. Pour l’heure, Eni et Vitol sont désormais partenaires sur les projets OCTP (projet de développement intégré de pétrole et de gaz) et Block 4 au Ghana. Ce partenariat et cet accord viennent consolider davantage leur coopération en Afrique de l’Ouest. Pour rappel, la production actuelle de Baleine, qui est le premier développement d’Eni en Côte d’Ivoire, dépasse 60 000 barils de pétrole par jour.
A lire aussi : La BOAD a investi 380 milliards FCFA pour la transformation économique du Bénin
Une production qui devrait atteindre 150 000 bp/j et 200 millions de pieds cubes de gaz associé, et ce, avec l’étude en cours. Quant au projet Congo LNG dirigé par Eni, il produit actuellement 1 milliard de mètres cubes de GNL par an. Avec la deuxième phase du projet, qui débutera fin 2025, cela devrait permettre d’accroître l’exportation de gaz du Congo et d’atteindre 4,5 milliards de mètres cubes par an.