Les 7 et 8 avril 2025, le Goethe-Institut d’Abidjan en Côte d’Ivoire vibrera au rythme des discussions sur la propriété intellectuelle. Le Collectif des Acteurs Culturels (CAC), soutenu par l’ambassade de France et le BURIDA, organise deux journées de réflexion. L’événement se concentre sur les enjeux de la propriété intellectuelle dans les filières musicales et audiovisuelles ivoiriennes.
La propriété intellectuelle en Côte d’Ivoire : un secteur en pleine mutation
La digitalisation croissante exige une protection accrue des œuvres et des droits des créateurs. Artistes, producteurs, juristes et experts numériques se réunissent pour partager leurs expériences. Ils proposent des solutions adaptées au contexte africain. Les débats s’articulent autour de trois panels thématiques.
Le premier panel explore l’édition musicale et la gestion des droits éditoriaux. Des experts comme Margaux Demeersseman et Bao Gabin décortiquent les rôles des éditeurs. Ils examinent les mécanismes de gestion des droits d’auteur. Nicole Traoré, juriste, apporte son éclairage sur ces questions cruciales. Le second panel se penche sur le droit de synchronisation. Il analyse les enjeux juridiques et économiques de l’intégration de la musique dans l’audiovisuel. Kanon Jacques, Illman Touré et Coré Irié Wilfried discutent des implications liées à la synchronisation musicale. Le troisième panel aborde la rémunération des titulaires de droits à l’ère numérique. Des experts comme Dr. Elvis Adjaffi et Ehouman Maxime traitent de la monétisation des œuvres en ligne. Ils examinent les défis de la régulation des plateformes numériques. Charles N’Guessan propose des solutions technologiques pour les artistes.
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Avant les panels, Kouadio Kouamé Jean-Claude, juriste et directeur des affaires juridiques du BURIDA, anime une conférence inaugurale. Il analyse l’évolution des cadres juridiques face à la digitalisation. Il examine les défis liés à la rémunération des ayants droit. « Le droit d’auteur : protection de la créativité artistique et des droits numériques », souligne-t-il. L’événement promet d’apporter des réponses concrètes aux défis des artistes. Il ouvre des perspectives pour une industrie culturelle plus robuste et équitable en Côte d’Ivoire
Un soutien institutionnel indispensable
Cette initiative en Côte d’Ivoire , bien qu’essentielle, manque de soutien suffisant. Elle aborde tous les aspects de la structuration de la filière culturelle. Elle renforce les compétences des acteurs et offre des solutions adaptées. Pourtant, les ressources et l’accompagnement nécessaires font défaut. « Le soutien institutionnel, tant public que privé, est crucial », affirme un participant. Il est impératif que les acteurs économiques reconnaissent la valeur de ces événements. Ils doivent investir dans des actions concrètes pour promouvoir la culture. Ils doivent protéger les œuvres et garantir une rémunération équitable. « En soutenant de telles rencontres, on participe à la structuration du secteur culturel », ajoute-t-il. On construit un environnement plus juste et transparent.
C’est à travers ces collaborations que la créativité artistique s’épanouira. Il est primordial d’encourager et de soutenir ces événements. Ils offrent une plateforme de réflexion et d’action collective. Ils garantissent un développement équitable et durable des industries créatives. Rendez-vous les 7 et 8 avril 2025 au Goethe-Institut. Deux jours d’échanges et de réflexion sur l’avenir du droit d’auteur en Côte d’Ivoire.