La tension monte dans le secteur de l’éducation en Côte d’Ivoire. Huit syndicats d’enseignants à savoir CEPENSI, ESEF-CI, FESAPPCI, SYNESCI, FEFR-CI, MESEF-RS, COSEF-CI et PFEF; ont maintenu leur préavis de grève de 72 heures, malgré les appels au dialogue de la ministre Mariatou Koné. Ces organisations syndicales réclament notamment le paiement de primes trimestrielles.
Mariatou Koné face à la résistance des syndicats dans l’éducation en Côte d’Ivoire
Lors d’une rencontre organisée le 13 octobre 2024, la ministre de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation de Côte d’Ivoire, a invité l’ensemble des syndicats à poursuivre les discussions. Cependant, les huit syndicats en question ont boycotté cette rencontre, préférant maintenir leur position de fermeté.
Cette division au sein du monde syndical complique la recherche de solutions durables. Si la grève se concrétise, elle pourrait avoir des conséquences importantes sur le bon déroulement des cours et sur la qualité de l’éducation.
Il est à noter que d’autres syndicats ont choisi de privilégier le dialogue avec le gouvernement, estimant que des avancées ont déjà été réalisées. Cette situation met en évidence les divergences de vues au sein de la communauté éducative.