Donald Trump a annoncé, vendredi 7 février, qu’il retirait à Joe Biden son accès aux informations classifiées. Cette décision, prise alors que la campagne présidentielle bat son plein, s’inscrit dans une tradition controversée. Le président républicain a justifié cette mesure en rappelant que son prédécesseur lui avait imposé la même restriction en 2021. Fidèle à son style incisif, il a conclu son annonce par une phrase choc : « JOE, T’ES VIRÉ ».
Donald Trump justifie sa décision par un précédent
Donald Trump a annoncé vendredi que Joe Biden ne pourrait plus accéder aux informations classifiées du gouvernement fédéral. Ce privilège, traditionnellement accordé aux anciens présidents, dépend exclusivement du chef de l’exécutif en fonction.
Sur son réseau Truth Social, le milliardaire républicain a confirmé sa décision en expliquant qu’il n’était « pas nécessaire que Joe Biden continue à accéder à des informations confidentielles ». Ce choix intervient alors que les tensions entre les deux hommes restent vives, à quelques mois d’une éventuelle revanche électorale.
Joe Biden avait pris une mesure identique contre Donald Trump en 2021, peu après son arrivée à la Maison-Blanche. Le président d’alors estimait que son prédécesseur ne devait plus avoir accès aux dossiers sensibles du renseignement américain. Trump, en retour, n’a pas manqué de souligner ce précédent pour légitimer sa décision.
Un privilège réservé aux présidents en exercice
L’accès aux renseignements classifiés pour les anciens présidents n’est pas un droit mais un privilège. Cette tradition vise à permettre aux anciens dirigeants d’apporter leur expérience en matière de sécurité nationale.
Toutefois, rien n’oblige le président en exercice à maintenir cet accès. Lorsqu’un chef d’État estime qu’un prédécesseur ne doit plus recevoir ces informations, il peut y mettre fin. Le retrait de ce privilège reste rare mais a déjà été appliqué.
En privant Joe Biden de ces renseignements, Donald Trump s’inscrit dans une volonté de rupture. Son annonce, marquée par le ton cinglant qu’on lui connaît, traduit une détermination à effacer l’héritage de son prédécesseur. Cette décision symbolique risque d’enflammer davantage la compétition présidentielle à venir.