Le président Donald Trump a signé jeudi 6 février 2025 un décret imposant des sanctions à la Cour pénale internationale (CPI). Cette mesure fait suite aux enquêtes de la Cour impliquant des soldats américains et aux mandats d’arrêt émis contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant.
Donald Trump critique les actions de la CPI
Donald Trump a dénoncé des « actions illégitimes et infondées » de la CPI, l’accusant d’abuser de son pouvoir en poursuivant des ressortissants américains et israéliens. Trump a fait valoir que ni les États-Unis ni Israël ne sont signataires du Statut de Rome et qu’ils ne relèvent donc pas de la compétence de la Cour. Le décret prévoit des restrictions de visa pour les juges impliqués dans ces affaires et le gel de leurs avoirs aux États-Unis.
En Israël, la décision de Trump a été accueillie avec enthousiasme. Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a salué cette décision sur les réseaux sociaux, la qualifiant de mesure « juste » contre ce qu’il décrit comme une institution « immorale » et illégitime. M. Saar a souligné qu’Israël, comme les États-Unis, n’a jamais ratifié le Statut de Rome, affirmant que la Cour n’a aucune autorité sur ses dirigeants.
Cette décision coïncide avec la visite officielle de Benjamin Netanyahu à Washington. Créée en 2002 et basée à La Haye, la CPI compte actuellement 124 États membres et a prononcé un nombre limité de condamnations depuis sa création.