Au Sénégal, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop a répondu à la lettre du chef de l’État Bassirou Diomaye Faye. La note demandait au patron du Parlement de donner son avis sur la dissolution de l’institution parlementaire au plus tard ce 11 septembre.
Amadou Mame Diop n’a aucune objection à la dissolution du Parlement du Sénégal
Dans sa réponse à la lettre du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, le président de l’Assemblée nationale a indiqué avoir pris acte de la décision de dissolution du Parlement. Il ajoute ne pas avoir d’objection face à cette procédure dans les termes indiqués par le Conseil constitutionnel du Sénégal. « J’ai l’honneur de porter à votre haute attention que je n’ai pas d’objection à une procédure de dissolution dans les termes indiqués par le Conseil constitutionnel », renseigne la correspondance d’Amadou Mame Diop.
Le président de l’Assemblée nationale a tenu à rappeler dans sa note au successeur de Macky Sall qu’il leur avait notifié par « courrier numéro 000493/PR, la date arrêtée pour la DPG, soit le 13 septembre 2024 ». Une manière d’attirer l’attention de Bassirou Diomaye Faye sur le fait de permettre à ce que le Premier ministre puisse tenir sa Déclaration de politique générale (DPG) avant la dissolution.
Amadou Mame Diop n’a pas manqué de réitérer l’entière disponibilité de l’Assemblée nationale, « à effectuer toutes les tâches au programme de sa première session extraordinaire tant qu’elle sera habilitée à le faire ».
À noter qu’après consultation du Conseil constitutionnel, la dissolution de l’Assemblée nationale ne pourrait être possible à partir de la date du 12 septembre. C’est à cette date que la XIVᵉ législature fermera ces deux années d’exercice et pourra donc être dissoute par le chef de l’État.