Un homme a été traduit en justice pour cybercriminalité au Bénin. Il a été interpelé pour avoir escroqué et harcelé de jeunes femmes lesbiennes sur TikTok. Se faisant passer pour une lesbienne, il extrayait des vidéos intimes de ses victimes pour les faire chanter. Le ministère public a requis cinq ans de prison ferme et une amende d’un million de francs CFA à son encontre.
Cybercriminalité au Bénin: un stratagème pervers pour extorquer de l’argent
Un cas de cybercrimalité au Bénin a mis au point un stratagème des plus pervers. Il créait de faux profils de lesbiennes sur l’application TikTok. Son objectif ? Attirer de jeunes femmes en quête d’une relation amoureuse pour ensuite les escroquer. Une fois la confiance établie, il demandait à ses victimes de lui envoyer des vidéos intimes.
Armé de ce précieux contenu, il procédait alors au chantage. Sous la menace de diffuser les vidéos sur les réseaux sociaux, il extorquait de l’argent à ses victimes. Le montant réclamé ? 55 000 francs CFA par personne. Plus d’une dizaine de jeunes femmes ont ainsi été victimes de ses agissements.
Interrogé par la justice, le prévenu a reconnu les faits. Il a expliqué qu’il agissait par homophobie, cherchant à discréditer les lesbiennes et à les décourager de leurs pratiques contraires aux valeurs africaines. Une motivation qui n’a pas convaincu le ministère public, qui a requis une peine exemplaire.
Le parquet spécial de la CRIET a requis cinq ans d’emprisonnement ferme et une amende d’un million de francs CFA à l’encontre du prévenu. Il a également demandé que ce dernier soit maintenu en détention provisoire. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré et rendra son jugement le 24 janvier 2024.
Cette affaire met en lumière les dangers des réseaux sociaux et la nécessité de renforcer la lutte contre la cybercriminalité au Bénin. Elle rappelle également l’importance de la tolérance et du respect de la diversité. La cybercriminalité au Bénin est un fléau à décourager