Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme met en lumière sa profonde préoccupation face à la crise politique au Sénégal. Il effectue à cet effet, des déclarations et demande par la suite une enquête.
Sénégal : le Haut-Commissariat condamne la force contre les manifestations
En effet, le Haut-Commissariat condamne l’utilisation jugée inutile et disproportionnée de la force contre les manifestants. Au total, au moins trois jeunes hommes ont été tués, et 266 personnes, y compris des journalistes, auraient été arrêtées lors des manifestations.
Face à cette situation accable, le Haut-Commissariat appelle à des enquêtes rapides, approfondies et indépendantes sur les violences, soulignant que les responsables doivent être tenus de rendre des comptes.
Ainsi, les autorités sénégalaises sont appelées à ordonner sans équivoque aux forces de sécurité de respecter et de garantir les droits humains, notamment les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.
En réalité, le Sénégal fait face à l’une de ses plus graves crises politiques depuis que le président Macky Sall a annoncé le report de la présidentielle, suscitant des tensions. Pour ce faire, le Haut-Commissariat demande aux autorités de respecter la tradition de démocratie et de respect des droits humains du Sénégal.
En suite, le Haut-Commissariat exprime également sa préoccupation quant à la suspension d’internet sur les mobiles dans le pays, soulignant l’importance d’accéder à l’information et appelant à des restrictions strictement limitées dans le temps et à ce qui est strictement nécessaire.
En clair, cette déclaration souligne l’importance du respect des droits humains, de la démocratie et de l’accès à l’information dans le contexte de la crise politique au Dakar.