La Côte d’Ivoire dispose désormais d’un outil dédié à l’analyse des risques dans le domaine de l’économie. Il s’agit de Bloomfield Intelligence, dont l’objectif est de contextualiser l’information au cœur des décisions publiques et des choix stratégiques des entreprises sur le plan économique.
Côte d’Ivoire, Bloomfield Intelligence un pas vers le développement économique
La Côte d’Ivoire, par le biais du ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation, Kalil Konaté, a inauguré, le jeudi 30 janvier 2025, un nouvel outil d’analyse. Ce dernier est une filiale de Bloomfield Investment Corporation : il s’agit de Bloomfield Intelligence. Cet outil comprend plusieurs sous-outils, qui, à leur tour, joueront un rôle clé dans l’analyse économique des entreprises et du pays.
Parmi ces sous-outils figurent Bloomfield Stock Exchange, dont l’objectif est de remédier au problème de faible réserve en dollars auquel les Africains sont confrontés lors du remboursement des dettes, malgré la croissance de leurs économies.Bloomfield Private Index et Bloomfield Forecast, qui permettront de réaliser des prévisions mensuelles des taux de croissance.Bloomfield Tigran, destiné à l’évaluation de la qualité de crédit des entreprises grâce à une approche basée sur des données en temps réel et des rapports sectoriels.
L’objectif de la création de Bloomfield Intelligence en Côte d’Ivoire
Stanislas Zézé, président-fondateur de l’Agence de notation agréée au sein du marché financier de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA), a expliqué les raisons ayant conduit à la création de cet outil d’analyse des risques. Selon lui, plusieurs facteurs ont motivé cette initiative, notamment les mutations géopolitiques, les enjeux économiques et l’expérience acquise en matière d’analyse de données et de notation.
« Les opérateurs économiques et les décideurs publics ont besoin de prendre des décisions éclairées. Pour cela, nous avons choisi de séparer la recherche de la notation. Par ailleurs, cet outil d’intelligence économique permet de mieux comprendre son environnement, de protéger son économie et d’influencer les décisions. Car si vous ne pouvez pas contrôler vos ressources, elles ne sont pas vraiment les vôtres, mais simplement des ressources potentielles. Nous interprétons les décisions économiques de manière universelle, et cela ne concerne pas uniquement la finance », a-t-il souligné.