En Côte d’Ivoire, la justice a détecté un trafic de devises étrangères et une fraude fiscale impliquant un ressortissant étranger. Ce dernier, dénommé Li Kesen, a été condamné en février dernier à sept ans de prison et à une amende de 1 909 000 758 FCFA pour blanchiment de capitaux.
Côte d’Ivoire : affaire de fraude fiscale et de blanchiment d’argent
La Côte d’Ivoire à travers sa justice a mené un travail minutieux pour démanteler un réseau de blanchiment de capitaux et de fraude fiscale opérant au domicile de Li Kesen. Afin d’interpeller cet individu pour ses activités illégales, la justice a lancé une enquête qui a débuté par une perquisition dans sa résidence située à Cocody Deux-Plateaux Vallon. Cette opération a été menée par l’Unité de Lutte contre la Criminalité Transnationale, permettant ainsi la saisie d’une importante somme en devises étrangères.
Au total, des devises de treize pays ont été retrouvées et saisies par la police :
636 586 000 Francs CFA en espèces
20 100 Euros
147 489 Yuans (Chine)
1 335 000 Wons (Corée du Sud)
2 152 Cédis (Ghana)
650 Pesos (Mexique)
3 270 Dollars (Hong Kong)
400 Dinars (Tunisie)
32 Ringgits (Malaisie)
75 Roupies (Seychelles)
30 Dirhams (Émirats Arabes Unis)
10 Birrs (Éthiopie)
10 Pounds (Égypte)
100 Ariarys (Madagascar)
120 Bahts (Thaïlande)
La présence de ces devises au domicile de Li Kesen en Côte d’Ivoire n’a pas été justifiée, ce qui a conduit à sa condamnation.
Un réseau organisé
Li Kesen, chef de ce réseau illégal, n’agissait pas seul. Il était accompagné de quatre autres ressortissants chinois. Cependant, après une enquête approfondie, aucune preuve suffisante n’a permis d’incriminer ces quatre individus. Ainsi, le tribunal a décidé de les relâcher, leurs délits n’étant pas imputables.
En revanche, Li Kesen a été reconnu coupable et condamné à : 7 ans d’emprisonnement, une amende record de 1 909 000 758 FCFA et la confiscation de toutes les devises saisies au profit de l’État ivoirien
Une interdiction définitive du territoire ivoirien
En conséquence, Li Kesen sera expulsé de Côte d’Ivoire après avoir purgé sa peine. Cette affaire illustre l’engagement des autorités ivoiriennes dans la lutte contre la criminalité financière et le blanchiment d’argent.