Tiken Jah Fakoly ne va vraiment pas du dos de la cuillère dans ses différentes chansons. Un nouveau titre dont le titre est ‘’ça vole’’, s’adresse encore à de nombreux dirigeants africains.
Tiken Jah Fakoly tire à boulets rouges en chanson sur des dirigeants africains
Le reggaeman ivoirien, Tiken Jah Fakoly n’a pas la langue dans la poche. La plupart des textes de ses différentes chansons sont très incisifs contre la politique de nombreux dirigeants africains. Depuis sa chanson à succès ‘’Mangécratie’’, la star du Reggae se réclame comme un artiste engagé. Il est un veilleur et éveilleur de conscience pour beaucoup de personnes.
Bien vrai que ses nombreuses productions discographiques ne sont pas souvent appréciées, le natif d’Odienné ne change pas ses bottes. La preuve avec son fameux titre ‘’Gouvernement 20 ans’’, qui a fait couler beaucoup d’encres et de salives. Alors que les ivoiriens grognent après le rapport accablant de la Cour des comptes au sujet de la « disparition » des recettes issues de la confection des passeports et des cartes d’identité, Tiken Jah Fakoly amplifie la polémique avec une chanson dont le titre est intitulé ‘’ça vole’’.
Les paroles très dures sont en rapport direct avec l’actualité concernant justement le rapport de la Cour des comptes. ‘’ça vole, ça vole, ça vole. ça vole l’argent de mon pays, ça vole. Il s’envole, il s’envole, il s’envole, l’argent de mon pays. issu de nos mains ou extrait de nos roches, nos richesses prennent des chemins qui ne mènent pas à nos poches. Nos terres sont riches, nos bras sont forts. Mais, d’autres profitent du désordre en nous laissant dans la pauvreté. Combien de fortunes cachées pour construire avec nos sueurs ? Qui donc encaissent les bénéfices du travail de nos fils ? Nous ne goûtons jamais les fruits de nos labeurs’’, sont les quelques paroles de la chanson. Le clip vidéo de la chanson dont les paroles sont écrites par Tiken Jah Fakoly et Mike d’Inca, arrangée par Benett Séraphin Koffi est déjà disponible sur les différentes plateformes digitales.
