La Côte d’Ivoire a franchi une étape décisive dans la lutte contre la corruption et l’amélioration de la gestion de la commande publique. En effet, le Conseil des ministres a adopté une ordonnance portant création de l’Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP), en remplacement de l’ancienne ANRMP.
Cette réforme, portée par le porte-parole du gouvernement de la Côte d’Ivoire, Amadou Coulibaly, vise à renforcer le contrôle et la sanction des acteurs de la commande publique, afin de garantir une gestion transparente et efficace des deniers publics.
Une nouvelle ère pour la transparence des marchés publics en Côte d’Ivoire
Avec cette nouvelle organisation, l’ARCOP voit ses compétences élargies et ses pouvoirs renforcés. Comme l’a souligné Amadou Coulibaly, « cette ordonnance consolide ses pouvoirs de contrôle et de sanction en vue de renforcer le système national de gestion de la commande publique. » Ainsi, l’ARCOP sera désormais compétente pour réguler non seulement les marchés publics traditionnels, mais également les conventions de délégation de service public et les contrats de partenariat public-privé.
Par ailleurs, l’ARCOP se voit conférer des pouvoirs quasi-juridictionnels, lui permettant de sanctionner les infractions à la réglementation des marchés publics. « Cette ordonnance confère à l’ARCOP des pouvoirs quasi-juridictionnels pour veiller à l’application de la bonne gouvernance dans le processus de la commande publique et réprimer les irrégularités éventuelles. » a déclaré le porte-parole du gouvernement.
Cette réforme s’inscrit dans une dynamique régionale plus large, en cohérence avec la stratégie communautaire de l’UEMOA. Elle témoigne de la volonté des autorités ivoiriennes de promouvoir une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques, conformément aux normes internationales.
En somme, la création de l’ARCOP marque un tournant dans la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance en Côte d’Ivoire. En renforçant les mécanismes de contrôle et de sanction, l’État ivoirien envoie un signal fort à tous les acteurs de la commande publique : la transparence et l’intégrité sont désormais des exigences incontournables.
Comme l’a souligné le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, « ce changement de dénomination vient réaffirmer la compétence matérielle de l’ARCOP, à la fois sur les marchés publics et les conventions de délégation de service ou contrat de partenariat public-privé. » Cette évolution est de nature à rassurer les partenaires techniques et financiers du pays, tout en renforçant la confiance des citoyens dans les institutions.