La levée de fonds lancée par Emmanuelle Kéïta à ses abonnés a créé une véritable polémique sur les réseaux sociaux. L’influenceuse est revenue sur cette affaire en donnant les raisons qui l’ont poussé à faire appel à ses abonnés pour l’aider.
Emmanuelle Kéïta justifie sa levée de fonds
Il y a quelques jours, l’influenceuse ivoirienne, Emmanuelle Kéïta a fait appel à ses abonnés à travers sa page Facebook à une levée de fonds pour la construction d’une pâtisserie dans l’un des quartiers du District d’Abidjan. Cette demande d’aide de la présentatrice de l’émission de mode sur NCI, ‘’Mood’e by EK’’, a soulevé une vague de réactions sur les réseaux sociaux.
Des détracteurs de l’ancienne actrice de films sont allés jusqu’à la traiter de mendiante. D’autres se sont amusés à faire une comparaison avec la businesswoman ivoirienne, Emma Lohoues qui a les moyens de réaliser ce qu’elle veut. Elle ne tend pas la main à ses fans pour vouloir faire quoi que ce soit. La moquerie également est aussi venue se mettre dans la danse. Et, c’est l’influenceuse et femme d’affaires, Sabine Dié qui s’est proposée d’offrir un véhicule de luxe d’une valeur de 80 mille euros soit 52549456,51 Francs CFA à Emmanuelle Kéïta.
Blessée par ces propos désogligeants envers elle, l’ancienne femme de Peter 007 a réagi de façon énergétique en donnant les raisons fondamentales de la levée de fonds par ses fans. « Je ne suis pas une mendiante. Cette levée de fonds pour ma boulangerie doit être un challenge. Ce qui a été écrit sur ma page émane effectivement de moi. Cela a été mûrement réfléchi. Je me suis dit que cela pouvait être un cadeau de Noël. N’écoutez pas ces personnes qui me traitent de mendiante. Je ne suis pas une mendiante. Je me suis construite toute seule. Et j’en suis très fière. Je serai encore plus fière si mes admirateurs, mes followers contribuent à 40,% à un de mes business et moi à 60%. Cela sera une fierté. Il n’y a pas de honte à cela. C’est plutôt une grande fierté. Ça montre à quel point j’ai une team qui est puissante’’, justifie-t-elle.
Emmanuelle Kéïta ne s’arrête pas là. Elle fait savoir à ses détracteurs qu’elle est une femme qui bat pour subvenir aux besoins de ses enfants. Elle n’est pas de ces femmes qui vendent leurs corps ou qui attendent tout d’un homme. ‘’Il faut avoir les pieds sur terre. Il faut être réaliste.Une femme de trente six (36) avec quatre enfants à sa charge et qui se bat bec et ongles, c’est très difficile de vouloir faire tout sans demander de l’aide. Quand ce n’est pas le cas et qu’une femme dit se suffire, soit elle se prostitue, soit elle a un mari ou un copain qui est très riche. La boulangerie s’élève à 300.000 voire 400.000 Euros. Vous devez cotiser à hauteur de 100.000 Euros. Cela doit être un challenge’’, avance-t-elle.
Cependant, un homme de lettre et écrivain ivoirien, Philippe Démanois a salué l’initiative de l’influenceuse ivoirienne qui devrait faire école chez de nombreuses personnes physiques ou morales. ‘’Une initiative originale, novatrice qui fait forcément polémique. Mais que je tiens personnellement à saluer ici, et à encourager. Le faisant, la blogueuse Emmanuelle Kéita capitalise, sur un secteur porteur (celui de l’investissement par actionnariat populaire), la puissance d’un outil qu’elle pratique bien : la communication par les réseaux sociaux. En effet, disposant d’une masse considérable de suiveurs, cette influenceuse a eu l’intelligence d’imprimer à cette puissante force la synergie de l’action économique, de la production de richesses. Elle met donc son image de personne publique influente au service d’une cause noble, qui profitera à la communauté par son impact et ses retombées : l’économie, la création d’emplois’’, souligne-t-il.