En Côte d’Ivoire, la condamnation du député Kando Soumahoro, un cadre de Générations et Peuples Solidaires (GSP) suscite de nombreuses réactions. Dans un communiqué, le mouvement politique de Guillaume Soro a dénoncé une procédure judiciaire irrationnelle et autocratique.
Guillaume Soro et GPS exigent la libération de Kando Soumahoro
Kando Soumahoro, cadre de Générations et Peuples Solidaires, a été condamné à trois ans de prison dont deux ferme. L’ancien député est accusé de troubles à l’ordre public et d’avoir ressuscité une association dissoute par la justice. Sa condamnation a fait réagir son mouvement politique.
Dans un communiqué, GPS a dénoncé un « simulacre de procès digne de la république bananière qu’est devenue la Côte d’Ivoire sous le règne de M. Ouattara ». Selon le mouvement de Guillaume Soro, cette sentence marque un « nouveau tournant dans l’instrumentalisation de l’appareil judiciaire ivoirien comme arme de répression politique par le régime en place ».
Par ailleurs, GPS proteste et s’insurge contre cette autre condamnation irrationnelle et autocratique qui remet en cause les fondements de l’Etat de droit. Il exige enfin la libération immédiate et sans condition de Kando Soumahoro, ainsi que l’abandon pur et simple de toutes les charges retenues contre lui.
Kando Soumahoro est le deuxième cadre de Générations et Peuples Solidaires condamné par la justice ivoirienne en espace de quelques jours après Mamadou Traoré.