La DFC (Development Finance Corporation) est la nouvelle structure de financement et de développement en Côte d’Ivoire. Elle a ouvert ses portes le jeudi 12 décembre 2024 à l’ambassade des États-Unis à Abidjan, en présence du Ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, qui a procédé à l’ouverture officielle du bureau de ladite structure.
DFC : le fruit de la coopération entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis
La Development Finance Corporation (DFC) est l’un des résultats de la coopération économique entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis d’Amérique. Elle représente également la reconnaissance des performances économiques de la Côte d’Ivoire et de sa position stratégique en tant que hub économique et financier dans la sous-région.
Outre cet aspect, la Côte d’Ivoire entretient de très bonnes relations diplomatiques et économiques avec les États-Unis. Cela se reflète dans le niveau des échanges commerciaux entre les deux nations, estimé à 939,226 milliards de FCFA, soit 1,5 milliard de dollars US. Les États-Unis figurent parmi les Top 5 des partenaires commerciaux de la Côte d’Ivoire, laquelle bénéficie également des programmes PEPFAR, MCC, Eximbank US et AGOA.
L’objectif principal de la DFC est d’encourager l’entrepreneuriat, en particulier celui des jeunes et des femmes, en facilitant leur accès au financement et à des opportunités économiques.
Rôle de la DFC dans l’économie de la Côte d’Ivoire
Le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, s’est prononcé sur l’importance et le rôle de la DFC. Pour le membre du gouvernement, la mise en service de la Development Finance Corporation (DFC) est un signal fort envoyé aux investisseurs, toutes provenances confondues.
« L’installation du bureau de la DFC à Abidjan constitue un signal fort aux investisseurs nationaux et internationaux. Elle offre de nouvelles opportunités pour le financement de projets structurants, en particulier dans des secteurs clés, tels que l’énergie renouvelable, les infrastructures, l’industrie, l’agriculture durable et les technologies de l’information et de la communication », a déclaré Souleymane Diarrassouba lors de la cérémonie d’ouverture.
La DFC contribuera sans nul doute à rendre plus dynamiques les échanges commerciaux et les investissements entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis, tout en créant de nouvelles opportunités de croissance. Ainsi, le ministre Souleymane Diarrassouba encourage le secteur privé ivoirien à saisir toutes les opportunités offertes par la DFC en y souscrivant massivement.
Les opérateurs économiques ont désormais la possibilité de bénéficier de ce nouveau guichet de financement, dont les montants varient entre 1 million et 1 milliard de dollars US. La DFC dispose actuellement d’un portefeuille de 50 milliards de dollars, dont 13 milliards sont consacrés à des projets en Afrique.