Le chanteur burkinabè, Imilo Lechanceux est cloué au piloris par certains ivoiriens. Il a suffi qu’il fasse un post pour soutenir le Mali qui menait au score contre la Côte d’Ivoire en 1/4 finale de la CAN 2023 pour essuyer des critiques acerbes de la part des internautes.
Imilo Lechanceux pris à parti par des ivoiriens
Des ivoiriens sont très fâchés contre le chanteur burkinabè, Imilo Lechanceux. Ce dernier qui est peu ivoirien dans l’âme puisque né en Côte d’Ivoire, vient régulièrement pour y enregistrer et faire la promotion de ses œuvres discographiques. La plupart de ses clips de ses chansons sont réalisés en Côte d’Ivoire. Il est reçu dans de nombreuses chaînes de télévisions et de radios en Côte d’Ivoire. Il a par ailleurs de nombreux fans et des amis artistes ivoiriens comme le groupe Zouglou Révolution.
Mais, à la faveur de la ‘’CAN de l’hospitalité’’, en terre ivoirienne et surtout lors de la rencontre décisive le samedi 3 février à élimination directe des 1/4 finales des Eléphants contre les Aigles du Mali au stade de la Paix de Bouaké, Emile Ilboudo alias Imilo Lechanceux a fait un post subtile sur sa page Facebook pour soutenir les maliens après l’extraordinaire but de l’avant-centre malien, Dorgelès Néné. ‘’Ha bon, d’accord Mali 1-0 Côte d’Ivoire’’, écrit-il.
Cette sortie médiatique au goût de plaisanterie n’a pas plu à certains internautes ivoiriens qui s’en ont pris ouvertement à l’artiste burkinabè. Nombreux sont ceux dans leurs messages qui appellent au boycott de Imilo Lechanceux en Côte d’Ivoire. ‘’Va faire tes spectacles à Bamako, alors. Ouais, on voit qui nous aiment maintenant. Cette CAN va ouvrir les yeux des ivoiriens’’, a fustigé la chroniqueuse Shola.
Un autre et de surcroît un journaliste sportif du nom de Abdoul Kapo a enfoncé le clou pour dire : ‘’Il (Imilo Lechanceux) doit s’en prendre qu’à lui-même pour avoir supprimé son post quand la Côte d’Ivoire est revenue à 1-1. S’il avait assumé son choix du Mali, il n’aurait pas fait face à cette volée de bois verts. Sinon chacun est libre de supporter l’équipe de son choix’’. Voilà que d’autres demandent à mettre balle à terre puisque le football n’est qu’un jeu. On ne doit pas appeler au boycott du chanteur burkinabè en Côte d’Ivoire.