Une nouvelle fois, le système éducatif de Côte d’Ivoire est fortement perturbé par un mouvement de grève. Les enseignants, mécontents des conditions de travail et des récentes arrestations de leurs représentants, ont décidé de cesser les cours dans de nombreux établissements du pays.
Grève et arrestations : la crise s’aggrave dans l’éducation en Côte d’Ivoire
En Côte d’Ivoire, le déclencheur de cette nouvelle crise est l’interpellation, le 25 novembre dernier à Grand-Bassam, de trois responsables de la Coordination des enseignants du premier et du second degré de Côte d’Ivoire (CES-CI), dont le coordonnateur général national, Koussou Tépi Gervais. Ces arrestations font suite à une plainte déposée par la proviseure du lycée d’Excellence Alassane Ouattara, qui accuse les syndicalistes de troubles à l’ordre public.
Une situation qui a poussé la CES-CI à dénoncer ces arrestations comme une atteinte à la liberté syndicale et à appeler à la libération immédiate de ses dirigeants. Ainsi, pour marquer leur protestation, les enseignants ont décidé de fermer les établissements scolaires jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.
Cette nouvelle grève dans le système éducatif de Côte d’Ivoire intervient moins de trois mois après un précédent mouvement de protestation, en octobre dernier, toujours lié à des revendications salariales et sociales.
La ministre de l’Éducation nationale, Mariatou Koné, a rencontré lundi les représentants des syndicats pour tenter de trouver une solution à cette crise. Les autorités sont donc appelées à trouver les voies et moyens adéquats pour apaiser les tensions afin de permettre aux apprenants de reprendre le chemin des classes.