Le célèbre arrangeur arrangeur ne décolère contre les membres du groupe Zouglou Zouglou Makers. Par enchantement, son nom a été omis des dossiers de la SACEM lors de la déclaration des albums du groupe.
David Tayorault : ‘’Venez m’expliquer par quel magie mon nom a disparu des déclaration des deux albums à la Sacem’’
David Tayorault fait partie des arrangeurs ivoiriens qui ont fait le succès de nombreuses chansons d’artistes ivoiriens. A l’avènement du Coupé-décalé, plusieurs DJ sont passés sous sa coupole pour devenir aujourd’hui des célébrités de la musique ivoirienne. Il est le réalisateur qui a fait du groupe Zouglou, Magic System le fer de lance de la musique ivoirienne dans le monde grâce à leur titre planétaire ‘’Premier Gaou’’.
Apparemment, le chanteur-arrangeur est un homme sans histoire. Jamais, il a été cité dans une quelconque situation difficile avec des artistes ou groupes d’artistes ivoiriens. Le seul problème qui a fait la Une de nombreux journaux à l’époque est le droit sur l’arrangement de la chanson ‘’Premier Gaou’’. Qui a rapidement été réglé.
Mais, le célèbre arrangeur ivoirien n’est pas du tout content du groupe Zouglou Zouglou Makers. Une déclaration d’albums à la SACEM en France a fait disparaître son nom des fichiers. Très remonté contre les membres du groupe, dans une longue publication ce mercredi 13 décembre sur sa page Facebook, David Tayorault fait d’abord la genèse de sa collaboration avec le groupe créé par celui qui faisait le chœur de nombreux artistes dans le studio de l’émérite arrangeur. ‘’L’album ‘’Djamo Djamo’’, j’ai mis presque 6 ans à le réaliser. Au départ, je produisais mon filleul Jean Roger pour qui il était temps de changer de statut après tant d’années passées à rendre service et à chanter derrière d’autres artistes. Il venait, avec quelques amis, de créer son groupe qui écumait tous les espaces de live dans Abidjan (2008). Au vu de leurs performances tous les week-end, je décide de changer de plan. Et si on enregistrait un album avec tout le groupe en live, ce serait une première dans l’univers ‘’Zougloutique’’. L’idée a enchanté tout le monde et nous nous sommes mis au travail. Presque 6 ans de travail acharné pour aboutir à un résultat exceptionnel. Chaque titre de cet album est un hit. En cours de route je cède ma part de la production pour que les garçons soient propriétaires de leur chose. Vient le temps d’enregistrer le deuxième album ‘’On s’envole’’. Les instrumentistes du groupe assurent 90% des arrangements musicaux et je réalise quand même deux morceaux dont celui qui donne son nom à l’album. Nous nous sommes réunis à huit ( les sept membres du groupe et moi pour faire les déclarations au Burida (photos en pièces jointes)’’, explique-t-il.
Par la suite, surpris de la disparition de son nom dans les dossiers de la SACEM, il leur demande des explications. ‘’Y’a deux mois, en faisant le point des déclarations d’œuvres à la Sacem, je constate avec stupéfaction et dégoût un énorme tripatouillage dans le dossier de déclaration des deux albums. « Djamo Djamo » et « On s’envole ». Alors Stephen Djirabou, Kayou Hervé, Willy Gavarra, Etienne, Samuel Alui, Mike Babatchè (Jean Roger n’étant plus là, je ne peux pas l’interroger), Venez m’expliquer par quel magie mon nom a disparu des déclaration des deux albums à la Sacem et qu’un intrus qui n’a aucunement participé aux enregistrements ni écrit une seule virgule des oeuvres que j’ai réalisé se retrouve comme auteur’’, souligne-t-il.
Totorino le Samouraï va plus loin pour dire qu’il va saisir les juridictions compétentes pour régler le problème. ‘’Je vous attends patiemment parce que cette affaire ne restera pas comme ça et j’irai jusqu’au bout par tous les moyens pour récupérer mes droits. Vous êtes prévenus. Je ressens une profonde trahison de votre part, une grande tristesse, de la méchanceté gratuite envers la personne qui a cru en vous et vous a permis d’être à la lumière. Que Dieu vous bénisse’’, lance-t-il un avertissement.