Assalé Tiémoko, député de Tiassalé, a de nouveau interpellé le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation sur le problème de COGES.
Assalé Tiémoko invite Mariatou Koné à régler « dans la discrétion le problème des COGES »
Le gouvernement ivoirien, à travers le décret N°2020-997 du 30 décembre 2020 a mis un terme au pouvoir des COGES (Comité de gestion des établissements scolaires) de lever des cotisations exceptionnelles. Ainsi, l’État et les collectivités territoriales ont dorénavant la responsabilité de trouver le complément budgétaire nécessaire au financement des activités de ces comités.
Quatre ans plus tard, Assalé Tiémoko, qui avait longtemps milité pour la suppression des frais COGES, revient à la charge sur ce même dossier. Le député de la localité de Tiassalé a récemment lancé un appel à la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation à respecter la décision du président Alassane Ouattara.
« J’invite le ministère de l’Éducation nationale à profiter de la période de la CAN qui accapare tous les esprits, pour régler dans la discrétion le problème des COGES, en reversant les subventions en souffrance », a recommandé M. Tiémoko dans un post. Selon le maire, « il n’est pas normal qu’une décision prise par le chef de l’Etat et saluée à l’époque par tous les Ivoiriens, connaisse dans son application autant d’avaries ».
Le journaliste ivoirien appelle Mariatou Koné à reverser à temps aux COGES leurs subventions se trouvant dans le budget de l’État. « Notre école publique ne fonctionne pas bien. Il ne faut pas rajouter du dysfonctionnement au dysfonctionnement par des lourdeurs bureaucratiques et administratives qui paralysent tout.En tant qu’élu à l’initiative de la suppression des cotisations COGES en Côted’Ivoire, je me sens une obligation morale de suivre l’application de la décision présidentielle », a ajouté Assalé Tiémoko.
Conscient qu’une « armée d’individus nostalgiques dans le système éducatif » tirent un profit des cotisations COGES, Assalé Tiémoko annonce qu’après la Coupe d’Afrique des Nations, qui se tient actuellement en Côte d’Ivoire, il s’exprimera sur cette affaire au cas où les choses n’évoluent pas positivement.